Manger des plats typiques méditerranéens dans la Gare du Sud. L’ancienne gare des Chemins de Fer de Provence, située dans le quartier Libération, à Nice, avait été réhabilitée. Après plusieurs couacs, elle accueille de nouveau du public. A l’intérieur, des ambiances, des cultures et des cuisines sous plusieurs déclinaisons. Libanaise, orientale, italienne, grecque ou niçoise. De quoi donner l’eau à la bouche…

« Je n’ai pas vu ‘l’avant/après’, mais là de ce que je vois, l’ambiance, la décoration, qui respire vraiment le côté méditerranéen, ça dépayse. Je trouve ça génial et je sais que je vais revenir. »

L’été est bien là, aucun doute à en croire le mercure entre Nice, Toulon, Draguignan et Marseille. Des températures qui dépassent bien souvent les 30°C, voire frôlent les 40° localement. Pour se rafraîchir, peu d’options : la baignade ou les glaces. En cornet ou en pot, il y en a pour tous les goûts. Les glaciers font partie des rares à profiter de la canicule. Et pour cause, 77 % de leur chiffre d’affaires est réalisé grâce à la période estivale.

Morgane Spenatto, du glacier Néron, à Nice, était à notre antenne. Bien qu’incontournable, il faut savoir attirer la clientèle avec de la nouveauté.

« La glace qu’on vend le plus, c’est le sorbet chocolat. Parce que tout le monde nous posait des questions pour savoir pourquoi le chocolat c’est un sorbet […]. En fait la glace, elle est faite avec de l’eau et il n’y a pas de lait, donc ça rafraîchit. Et le goût du chocolat est plus intense, donc les gens préfèrent. »

La meilleure pissaladière, le meilleur pan bagnat ou la meilleure salade niçoise… Pas évident de s’y retrouver dans les restaurants. Pourtant, les ingrédients sont quasiment les mêmes partout. Un jury a décerné des récompenses aux meilleurs préparateurs de cuisine nissarde. Verdict : Lou Balico et Barba Blea décrochent un label, autrement dit un prix qui certifie que leurs plats sont vraiment nissarts. Et chacun a sa recette.

« Notre touche secrète, c’est que dans notre salade niçoise et notre pan bagnat, nous faisons nos anchois nous-mêmes. Ils sont vraiment à tomber par terre. »

La semaine sera ensoleillée en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Après un bon mois d’averses à répétition, le taux d’humidité des sols est plutôt bon. Et c’est de bon augure pour les vignerons de la région. Eric Pastorino, à notre micro, est le patron du Conseil interprofessionnel des Vins de Provence.

« Ce sont des cumuls d’eau dont on avait besoin et qui sont profitables pour la vigne. La vigne n’a pas besoin de beaucoup d’eau, mais elle a besoin d’avoir des apports réguliers et c’est le cas cette année. »

Du bon vin, donc, à consommer avec modération.