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Les correspondants locaux de Nice-Matin et Var-Matin en colère

Les correspondants locaux de presse de Nice-Matin et Var-Matin notamment sont en colère. Depuis quelques jours, ils ont lancé un mouvement de « mutinerie » au sein du quotidien régional.

Le mouvement, parti du Var et qui gagne les Alpes-Maritimes, vise à obtenir une revalorisation des tarifs des piges et un défraiement adapté des trajets professionnels.

Ces correspondants ne sont pas des journalistes salariés du groupe, mais des personnes à leur compte, qui ont souvent une activité à côté et qui travaillent au coup par coup, en fonction de l’actualité de leur village ou canton. Ils perçoivent 4,76 euros de l’heure, disent-ils, et affirment que leur salaire n’a pas été revalorisé en 20 ans.

Dès le lancement de ce mouvement, plusieurs correspondants disent aussi s’être vu supprimer leurs accès aux outils de travail du journal.

Pour Marc Volpin, correspondant local de presse à La Crau, dans le Var, le travail des correspondants locaux est pourtant primordial, car il représente jusqu’à 75% du contenu d’un quotidien régional.

La direction du groupe Nice-Matin, que nous avons jointe, ne souhaite pas réagir pour le moment. Elle explique cependant être en train d’étudier les revendications des correspondants avant de leur proposer une réunion pour leur apporter des réponses début avril.

La vente de carburant limitée à 30 litres dans les Alpes-Maritimes

C’est l’une des conséquences des blocages de raffinerie.

La préfecture des Alpes-Maritimes a annoncé la limitation de la vente à 30 litres dans le département pour les particuliers, 120 litres pour les poids-lourds. Elle interdisait déjà depuis ce mardi la vente ou l’achat de carburant dans des bidons ou jerricans.

Ces dernières heures dans la région, les raffineries de Puget-sur-Argens et Fos-sur-Mer ont été bloqués par les manifestants, suite à l’officialisation de la réforme des retraites.

La mesure est mise en place jusqu’au 27 mars inclus. Le préfet des Alpes-Maritimes, Bernard Gonzalez, appelle « chacun et chacune à la responsabilité afin d’éviter une surconsommation de carburants ».

 

Face à l’inflation, un tiers des Français se prive de produits d’hygiène

Le pouvoir d’achat des Français a connu meilleure forme. Selon un sondage Ifop, un tiers de la population se prive de produits d’hygiène.

Par exemple, 7% des sondés se brossent les dents sans dentifrice, 8% se lavent sans savon. Des difficultés que l’on retrouve également dans les assiettes.

Il manque parfois des fruits et des légumes pour bien manger. Témoignages.

Un mouvement de « mutinerie » lancé par les correspondants de presse locaux

Les correspondants locaux de presse, pour Nice-Matin et Var-Matin notamment, expriment leur colère. Ce ne sont pas des journalistes salariés du groupe, mais des personnes qui travaillent au coup par coup, en fonction de l’actualité de leur village ou canton. Ils perçoivent seulement 4,76 euros de l’heure, disent-ils, et affirment que leur salaire n’a pas été revalorisé en 20 ans.

Certains ont lancé une « mutinerie », afin d’obtenir une revalorisation de leurs indemnités et défraiements. Seulement, plusieurs correspondants se sont vus aussitôt supprimer leurs accès aux outils de travail du journal.

À notre micro, Marc Volpin, correspondant local de presse à La Crau, dans le Var.

Grève contre la réforme des retraites : vers des pénuries de carburant ?

Toutes les raffineries du pays sont à l’arrêt depuis mardi dans le cadre de la grève contre la réforme des retraites.

Les exportations de carburants sont au point mort, plus rien n’entre ni ne sort. Ce qui fait craindre un manque d’essence et de gazole à la pompe dans les jours à venir.

En revanche, en station, la crainte est bien là. Les automobilistes ont peur de revivre la même galère qu’en fin d’année dernière.

Boulangeries : s’acharner pour tenir face à l’inflation

Près de 120 boulangers ont fait faillite en janvier 2023 dans l’hexagone. Le coût de l’énergie est l’une des causes principales. Certains font tout pour tenir, comme à la boulangerie-pâtisserie Lou Pan d’Aqui de Montauroux, dans le Var.

Ici, les deux patronnes ont dû revoir complètement la gestion de leur entreprise. La plus visible de leurs décisions : fermer un jour supplémentaire, le mercredi, en plus du lundi. Carole Schawann, le plus souvent face aux clients, explique que le soir vers 18h s’il ne lui reste que 3 ou 4 baguettes, elle ferme la boulangerie pour éviter de consommer trop d’électricité pour rien. De même, elle a pris la décision de rassembler les pâtisseries dans un seul et même congélateur : désormais les clients doivent les acheter surgelées.

Le casse-tête face à l’inflation, c’est aussi dans l’arrière-boutique, où Marie Ornada passe la plupart de son temps. Elle doit chaque jour estimer, avec autant de précision que possible, la quantité de baguettes à réaliser. Il s’agit de n’allumer le four qu’une seule fois par jour et de l’éteindre complètement dans la matinée. Jusqu’ici, les clients pouvaient avoir du pain chaud jusqu’à 13h.

Les deux boulangères de Montauroux ont, grâce à cette batterie de mesures, réussi à contenir la hausse du prix de l’électricité. Leur dernière facture s’élève à plus de 1840 euros, soit le double de l’an dernier. Mais c’est en-dessous des 3400 euros qui leur avaient été prédits par leur fournisseur d’énergie, si elles avaient conservé leur façon de travailler habituelle.

Pas d’accord en vue entre les médecins généralistes et l’Assurance maladie

Les médecins n’ont donc pas prévu de mettre un terme à leur bras de fer avec le gouvernement. Les principaux syndicats de médecins généralistes ont dit non à la proposition de la sécurité sociale sur la revalorisation du tarif de la consultation.

Au lieu de 50€ comme le demandaient les libéraux, l’assurance maladie leur propose 26,50€ sans condition, et 30€ s’ils acceptent de prendre plus de patients ou de travailler dans des déserts médicaux.

Pas d’accord en vue donc alors que les négociations se terminent ce mardi soir. Les comptes n’y sont pas pour le Dr. Margueritte Bayart, vice-présidente du syndicat MG France, à notre micro. Selon elle, ces conditions font fuir les jeunes de la profession qui préfèrent des filières plus rentables.

Les boulangers encore dans la rue ce vendredi pour demander l’aide de l’État

Nouvelle journée d’action des boulangers à Nice, ce vendredi, à l’appel de Frédéric Roy, le président du Collectif pour la Survie des Boulangeries et de L’Artisanat. Il appelle les membres du secteur à se mobiliser en fin de matinée sur la promenade des Anglais, entre Gambetta et Magnan. Ils vont distribuer des tracts aux automobilistes.

Objectif : se faire entendre par le gouvernement sur la question d’un bouclier tarifaire, face aux coûts exorbitant de l’énergie pour la profession.

Crédit photo : ©Frédéric Roy

 

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