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Les comptes des Restos du Cœur dans le rouge

Le gouvernement promet 15 millions d’euros d’aides au Restos du Cœur dans les prochains jours. C’est une réponse rapide au président de l’association, qui évoque des comptes dans le rouge à cause des prix en hausse dans les rayons et de la crise énergétique. Il estime que 150 000 personnes pourraient être concernées par la baisse de l’aide alimentaire cet hiver, des enfants principalement. L’association a déjà accueilli un million trois-cent mille bénéficiaires cette année contre un million cent l’an dernier.

En parallèle, le groupe Les Mousquetaires, qui gère Intermarché annonce des collectes spéciales dédiées à l’association dans les prochains mois.

Pourquoi y-a-t-il moins de morts à la chasse ?

Six chasseurs morts dans des accidents au cours de la saison 2022/2023. Un chiffre historiquement bas. C’est deux décès de moins que lors de la précédente saison. Moins de blessés également. L’Office français de la biodiversité s’en félicite. Le fruit de 20 ans de travail sur la prévention, mais aussi sur la formation des chasseurs, selon Constance Bouquet est directrice déléguée de la Fédération nationale des chasseurs.

« Tous les 10 ans, chaque chasseur repasse en formation. Ce qui existe depuis plusieurs années mais il y a un eu un renforcement de notre propre initiative avec la loi de 2019. »

En revanche, pour les opposants à la chasse, cette baisse s’explique plutôt par le fait qu’il y ait moins de promeneurs en forêts, notamment en raison des accidents à répétition.

De nouvelles avancées dans le traitement des allergies

3 personnes sur 10 sont sujettes aux allergies. Dans 30 ans, ce sera la moitié de la population mondiale, d’après une estimation effectuée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Et à part des antihistaminiques qui jouent essentiellement les symptômes, il n’existe pas vraiment de traitement.

Mais la donne pourrait bientôt changer… Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à cartographier les cellules responsables des allergies. Nicolas Gaudenzio, chercheur à l’Inserm, en fait partie. Selon lui tout va changer.  Les données de ces travaux sont en accès libre. Dans les années à venir, les laboratoires vont pouvoir travailler sur des traitements adaptés et bien plus efficaces.

« Jusqu’à présent, on suspectait qu’il y avait une ou deux populations de mastocytes, les cellules responsables de l’allergie chez l’être humain. Mais grâce à nos travaux, on a découvert qu’il en existait sept sous-types différents. »

Cartables sur le dos, cahiers tout neufs… C’est la rentrée !

La cloche a sonné ! C’est la rentrée des classes ce lundi pour 12 millions d’élèves dans le pays. Ils sont plus de 350 000 dans l’académie de Nice, près de 540 000 dans celle d’Aix-Marseille. Quelques changements cette année : plus de maths et de français en primaire, soutien scolaire en sixième, retour des épreuves de spécialités du bac au mois de juin. La rentrée est souvent synonyme de soulagement pour les parents.

« J’ai hâte qu’elle rentre à l’école pour qu’on reprenne un rythme plus carré. »

C’est aussi la rentrée pour les enseignants. La première pour certains. Constance Koenig débute sa carrière dans un collège de La Garde, dans le Var.

« J’ai hâte et un peu d’appréhension aussi par rapport aux classes et au fait d’être seule. »

Le ministre de l’Education travaille, lui, sur le poids des cartables. Il compte trouver des astuces pour limiter l’impact sur la santé des élèves dès l’an prochain. Un cartable pèse en moyenne 8 kilos. En parallèle, certains élus de la région souhaitent expérimenter le port de l’uniforme au collège. Eric Ciotti dans les Alpes-Maritimes, Martine Vassal dans les Bouches-du-Rhône.

Plus de 2000 enfants à la rue en France

L’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité tirent la sonnette d’alarme. Selon un rapport publié cette semaine, 2 000 enfants seraient sans domicile fixe pour la rentrée, lundi prochain. Un chiffre en hausse de près de 20 % par rapport à l’an dernier. Et pourtant, ça reste en dessous de la réalité selon Nathalie Latour, directrice générale de la Fédération des acteurs de la solidarité.

« Ces chiffres proviennent des personnes qui appellent le 115*. Mais on sait que le taux de non-recours à ce numéro est important […]. Dans ces chiffres, on ne prend pas tous les enfants qui vivent dans les lieux de vie informels, les bidonvilles et on ne prend pas non plus les mineurs isolés. »

Les associations s’inquiètent du manque de places dans les centres d’hébergement.

*Le 115 est le numéro d’urgence sociale.

Finies les vacances, moins de passages aux urgences

A quelques jours de la rentrée, ils soufflent ! Les personnels hospitaliers de la région vont retrouver un peu de sérénité, avec un peu moins de patients, après le rush annuel et estival. Une période où il y a plus de blessés par imprudence, et où il faut également gérer les absences du personnel en vacances difficile à remplacer. Didier Giolito est responsable d’un service de régulation du SAMU de Nice.

« Un été, comme tous les étés, un peu difficile parce qu’il y a eu effectivement cette période de canicule pendant presque trois semaines au mois de juillet, qui a été un peu plus difficile par rapport aux années précédentes. »

En parallèle, plus d’un milliard d’euros sont sur la table pour soigner l’hôpital. Le gouvernement fait un geste pour les soignants qui travaillent de nuit et le dimanche. En plus de cette enveloppe annoncée jeudi par la Première ministre, Matignon promet aussi un « choc d’attractivité » à venir pour la profession.

L’absentéisme au travail en forte hausse chez les moins de 40 ans

L’absentéisme au travail en forte hausse l’an dernier. En 2022, le taux d’absentéisme a atteint 5,3 % contre 4,9 % en 2021, 5,1 % en 2020 et 3,9 % en 2019, dernière année avant Covid-19.

Des arrêts de courte durée, moins de 7 jours, dans 58 % des cas… mais qui dépassent parfois les trois mois. 4 % ont duré plus de 90 jours.

La hausse de l’absentéisme est générale, secteur et genre confondus. Elle a néanmoins été plus forte chez les salariés de moins de 40 ans.

Alpes-Maritimes : la gestion des mineurs étrangers non accompagnés crée la polémique

La ville de Nice dénonce la défaillance et l’inaction du département des Alpes-Maritimes, en ce qui concerne la gestion des mineurs isolés. Des dizaines de jeunes migrants attendent l’examen de leur minorité devant la caserne Auvare, avant d’être pris en charge, ou non, par l’Aide sociale à l’enfance. Des bénévoles leur apportent de l’eau et de la nourriture. Mais c’est inacceptable pour Michel Seonnet, du collectif Tous Citoyen.

« Ce qui est choquant, c’est la réaction de la police qui dit qu’elle ne peut pas les accueillir. Ils n’ont pas de sanitaires et sont obligés d’aller dans les coins. Ce n’est pas acceptable de maintenir des jeunes gens dans une telle situation. »

Des avocats niçois comptent saisir le juge des enfants. Le problème, c’est que le dispositif d’accueil du département est saturé. Les Alpes-Maritimes restent un important point de passage pour l’immigration illégale. Depuis le début de l’année, plus de 17 000 étrangers ont été interpellés à la frontière avec l’Italie. C’est 40 % de plus que l’an dernier.

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