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Manifestations : « On se doit de faire notre job », disent les policiers

Dans les cortèges ce mardi, des professeurs, des gaziers, des électriciens, des pompiers et des policiers. Les policiers, qui sont eux en service, sont également chargés d’encadrer les manifestations. 13.000 forces de l’ordre sont mobilisés dans le pays ce mardi dont 5500 à Paris.

Ironie du sort, lorsque ces policiers sont eux aussi opposés à la réforme. Eric Feneloux est délégué Unité SGP Police FO à Nice. Il explique à notre micro « on est on est policier, on est républicain, on se doit de faire notre job tel qu’on a été formés et pour lequel on a été formés, et faire abstraction de tout ».

A propos des violences commises par des casseurs lors des manifestations, ce délégué syndical ajoute que « les gens ont le droit de manifester. Pour autant, ils n’ont pas le droit de commettre des exactions. Ces exactions sont commises par bon nombre d’individus qui ne sont pas manifestants. Dans toutes les personnes interpellées, il n’y a pas de manifestants, ce ne sont que des gens qui viennent pour casser, pour détruire, pour mettre le feu ». 

Par ailleurs, une pétition pour dissoudre l’unité de police BRAV-M, au cœur d’une polémique sur des violences envers les manifestants cette fois, dépasse les 100 000 signatures.

JT / © Photo d’illustration Ministère de l’Intérieur

 

PODCAST Quand des collégiens azuréens découvrent les camps de la mort

1941, Birkenau. Le village polonais est plongé dans l’atrocité. Les déportés jugés inaptes au travail par les soldats allemands sont immédiatement asphyxiés, et leurs cadavres, brûlés. Birkenau devient ainsi une usine de mort. Voir l’horreur de ses propres yeux… Nous avons suivi des collégiens français dans un voyage de mémoire.

L’arrivée sur les lieux est marquée par les explications de la guide. Des conditions de vie atroces entre les baraquements infestés et les maladies qui en découlent. Les collégiens écoutent. Ils imaginent le calvaire vécu pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Lorsque nous arrivons devant les fours crématoires… silence. Les visages se figent, les regards se croisent, les yeux se remplissent de larmes.

Puis, les élèves rendent hommage aux déportés. Les plus courageux trouvent l’inspiration, malgré des voix frêles et hésitantes. Les mots sont simplement posés sur une feuille de papier, comme un exutoire…

La visite continue dans le musée national Auschwitz-Birkenau. Ce lieu commémoratif des deux camps illustre l’histoire des déportés, allant de l’avant-guerre jusqu’à la Terreur nazie. Nous traversons plusieurs salles. Derrière les vitrines : des valises, des tasses, des vêtements… Mais aussi des paires de chaussures qui appartenaient à des enfants. Et une montagne de cheveux de femmes, tondus par la police allemande.

Les collégiens écoutent et comprennent l’horreur de la guerre. Certains finissent même par quitter la pièce.

L’objectif de ces voyages, organisés depuis une vingtaine d’années par le Département des Alpes-Maritimes, est de permettre aux collégiens de ne jamais oublier. Chaque année plusieurs centaines d’élèves du département vont visiter ces camps de concentration.

Meriam Riahi / Photo © MR

????Direction #Auschwitz #Birkenau ce jeudi pour 120 collégiens emmenés par le conseil départemental des @AlpesMaritimes . Ils veulent voir l’horreur de la seconde guerre mondiale « de leurs propres yeux » #Podcast #Nice06 #Pologne @AcademieNice
????️Reportage de @riahi_meriam pic.twitter.com/pMmN0yf4fx

— Écoutez l’info ???? (@SmartRadioFr) March 16, 2023

Et le Mas des Escaravatiers accueillera…

C’est sans doute le plus petit des grands festivals Français, comme certains le surnomment, qui vient de dévoiler sa programmation estivale.

Pour sa 21e saison, Le Mas des Escaravatiers à Puget-sur-Argens accueillera une nouvelle fois des artistes de renom et dans des styles totalement differents comme le DJ Biotois Feder, le producteur Petit biscuit, Adé, Marc Lavoine ou encore Groundation.

29 Juin : GROUNDATION // reggae : 30€

30 juin : PETIT BISCUIT // electro : 38€

12 juillet : MARC LAVOINE // variété française : 40€

21 juillet : WAX TAILOR // pop folk : 32€

22 juillet : FEDER // electro : 36€

24 aout : BIGA*RANX // reggae : 32€

31 aout : ADÉ // pop folk : 30€

Sébastien Costamagna, le Maitre des lieux, est évidemment très fier de l’ambiance qu’il a réussi à créer dans sa maison avec jardin et scène à priximité de la piscine.  Il explique à notre micro que dans ce festival « quand on est dans le public, on a les artistes pour soi. Tout le monde est VIP, on ne regarde pas un concert sur un écran géant, on voit ce qu’a envie de nous transmettre l’artiste, ne serait-ce dans ce qu’il raconte dans ses mimiques. On voit directement sur scène et pas sur l’écran. Et ça, c’est chouette ».

Le petit plus c’est qu’au Mas, « les artistes descendent souvent dans le public pour faire des petites sessions acoustiques par exemple. Donc il y a une proximité, une simplicité que les gens aiment bien puisque on part sur la 21e édition. Donc si on est encore là, c’est que peut-être, cette recette fonctionne ou plaît au public ».

En plus des noms dévoilés ce jeudi, le Mas des Escaravatiers en annoncera d’autres dans les prochains jours.

JT / Photo © Facebook Le Mas des Escaravatiers

Bientôt un institut du cœur à Arnault Tzanck

Un institut du cœur va être créé au centre Arnault Tzanck. Les travaux commencent ce jeudi. L’idée, c’est de regrouper tous les soins de cardiologie au même endroit, pour raccourcir les délais d’attente et optimiser le parcours du patient. 

Michel Salvadori, le directeur général de l’institut Arnault Tzanck, explique à notre micro que « ce bâtiment se conçoit pour accueillir aussi bien des patients en urgence absolue arrivés par le Samu, que des patients qui vont bénéficier d’un parcours ambulatoire pour des explorations un peu plus traditionnelle et éventuellement des actes et des interventions de cardiologie ».

Lorsque le patient arrivera, il sera « accueilli avec des vidéos pédagogiques pour lui permettre de comprendre son parcours et il ira dans un salon dédié, un cardio lounge, qui permettra de continuer un monitorage et une surveillance médicale. Ensuite il pourra reprendre sa vie quotidienne, rentrer à domicile, dans le cas où il n’y aurait pas nécessité de réaliser une hospitalisation avec une nuitée sur l’établissement par exemple ».

L’ouverture est prévue pour début 2026.

Virginie Kienon avec JT / Photo ©Facebook Arnault Tzanck

Une nuit de bivouac en montagne pour des futurs gendarmes

50 élèves de gendarmerie partent en montagne pour bivouaquer dans l’Ubaye, dans les Hautes-Alpes, pendant deux jours. Ils vont passer la nuit dans des trous à neige, des sortes d’igloo. Aline, sous-lieutenante à l’école des officiers, est dans le groupe. 

« On appréhende forcément une nuit à l’extérieur, surtout quand c’est l’hiver et qu’il fait froid. Mais nous sommes bien préparés, bien équipés. C’est principalement du dépassement de soi. » 

Parmi les exercices au programme : 48 heures de randonnée et des simulations d’avalanche. Il faudra trouver des potentielles victimes dans la neige. C’est une bonne formation, d’après le Lieutenant-colonel Bertrand Couret. 

« Il s’agit de leur donner les bases pour aborder la montagne hivernale en sécurité. » 

Satellite de la mission Euclid : de Cannes à l’espace

L’entreprise cannoise Thalès a présenté ce mardi le satellite de la mission Euclid. Ce vaisseau comprend un super-télescope et a été conçu dans le cadre d’un programme de l’Agence spatiale européenne. Il doit étudier l’expansion de l’univers au cours des dix derniers milliards d’années. Il s’agit aussi de comprendre la nature de l’énergie et de la matière noire. Cela semble compliqué, mais il faut imaginer une feuille de papier, comme l’explique David Elbaz à notre micro. Ce directeur scientifique au Commissariat à l’énergie atomique raconte également à quoi Euclid va servir au quotidien. La mission doit être lancée en juillet depuis Cap Canaveral. 

Crédit photo : Thales Alenia Space 

La santé des séniors au travail en question

A l’heure où l’on parle de repousser l’âge légal de départ à la retraite, le cas des séniors au travail est un vrai sujet. La Mutualité Française appelle à davantage de prévention face aux risques professionnels.

La France est le pays où il y a le plus d’accidents mortels au travail par rapport au reste de l’Europe : deux par jour en moyenne. Les séniors sont moins touchés que la moyenne, mais leur rétablissement est souvent plus long. C’est le secteur de la construction qui enregistre généralement le plus fort taux d’accidents du travail. 

Éric Chenut est le président de la Mutualité Française. 

Les jeunes de plus en plus touchés par l’obésité

L’obésité et le surpoids gagnent du terrain en France, selon une étude de l’Inserm. Une personne sur deux en est atteint.

Le phénomène toucherait en particulier les jeunes entre 18 et 24 ans. Dans cette tranche d’âge, une personne sur dix est désormais concernée par cette problématique. Et le nombre de jeunes adultes touchés a quadruplé en 20 ans, ce qui est particulièrement préoccupant.

L’étude pointe aussi des disparités en fonction des régions. Les Hauts-de-France et le Grand-Est, par exemple,  sont plus impactées que les autres. Considérés comme plus pauvres, leurs habitants y consommeraient des aliments de moins bonne qualité, car moins chers.

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