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PODCAST – Des élèves moins stressés avant le bac de Philo

Devant le lycée Calmette de Nice, les visages étaient détendus. Rien à voir avec le cérémonial du temps de leurs parents. Ce bac de philosophie, c’est presque une lettre à la Poste pour les 12 000 candidats des Alpes-Maritimes.

« Là, c’est la dernière ligne droite donc ça va, on donne tout quoi ! Un peu d’adrénaline mais pas trop stressée, ça va » témoignent deux amies assises sur une barrière juste devant l’établissement.

Pour cette autre lycéenne, en revanche, « vu que je n’ai pas eu les notes que j’espérais au bac de spécialités, il faut que je rattrape les points avec ça donc oui, il y a pas mal d’enjeux ». Elle espère la moyenne minimum.

Pour cette épreuve de philosophie, la rectrice de l’Académie de Nice, Natacha Chicot, a fait le déplacement dans l’établissement et s’est rapidement aperçue de la décontraction relative.

« Je le comprends et je m’en félicite parce que toute l’année, on ne cesse de me dire que nos lycéens sont stressés. Eh bien aujourd’hui ne le sont pas. Et tant mieux parce que pour débuter l’épreuve de philosophie, il vaut mieux être calme et serein. C’est coefficient 8 pour l’épreuve de philosophie s’agissant de la voie générale et coeff 4 pour la voie technologique, sur un coefficient total de 100. Donc effectivement, c’est une part non négligeable mais pas une part déterminante des coefficients du baccalauréat. Alors aujourd’hui, effectivement, les élèves sont moins stressés parce que certains savent qu’ils ont déjà le baccalauréat. En attendant, le baccalauréat doit être obtenu pour accéder à l’enseignement supérieur ».

Suite du baccalauréat pour les élèves de terminale, dans quelques jours, avec le Grand Oral.

JT / Photo Education Nationale

Une journée pour s’informer sur nos droits

Le 24 mai marque la journée nationale d’accès aux droits. Tous les Français peuvent parler avec des spécialistes du droit du travail, du droit de la famille ou même d’achat d’appartement ou de maison et c’est gratuit.

À notre micro, Pascale Dorion, la présidente du tribunal judiciaire de Nice.

« Les interrogations concernent la vie de tous les jours, les problèmes quotidiens […]. En sortant de ces points justice, les personnes savant où aller, à qui s’adresser, ce qu’elles peuvent faire et on a déjà commencé à débroussailler un peu les difficultés qu’elles peuvent rencontrer. »

Les informations sont sur l’application mobile justice.fr ou par téléphone au 3039.

Le journal papier, de plus en plus cher

Le journal Libération célèbre ses 50 ans. La presse papier, qui tente de garder la tête hors de l’eau. Il y a moins de lecteurs et les prix de production augmentent. Comment faire face ? Réponse avec Denis Carreaux, le directeur des rédactions du groupe Nice-Matin.

« On s’en sort difficilement parce qu’on a été très fortement touché par la hausse du prix du papier et de l’énergie. Ce qui nous amène à prendre des décisions. A la fois une baisse de pagination de nos éditions; et l’autre conséquence c’est l’augmentation du prix du journal. »  

Emmanuel Martel avec PT / © Pixabay 

Ligue 1 : Marseille toujours dans la course pour la LDC

Marseille ne compte pas se laisser distancer par Lens au classement général de Ligue 1.

Menés à la mi-temps, 1 – 0, les Marseillais se sont finalement largement imposé 3 buts à 1 dimanche soir, contre Angers, en cloture de la 35ème journée.

Pour le milieu de terrain marseillais Mattéo Guendouzi, en zone mixte à la fin du match, il fallait rattraper la défaite face à Lens lors de la rencontre précédente.

« L’équipe d’aujourd’hui est un peu plus offensive que peut-être lors des matchs précédents, on va essayer de gratter le maximum de points jusqu’à jusqu’à la fin de saison. »

Avec cette victoire, le club phocéen reste à deux points de Lens, deuxième du classement général. Paris reste en tête. 

Pour rappel, les deux premiers du classement général seront directement qualifiés en Ligue des Champions, sans passer par les barrages.

DJ © photo Unsplash

Canua Island : une pétition contre le projet controversé dépasse les 3000 signatures

La perspective de l’installation d’une île flottante au large de Cannes et Mandelieu ne fait décidément pas que des heureux, au contraire. Les associations ont remis un coup de pression à « Canua Island » en lançant une pétition sur change.org. Elle a déjà récolté plus de 3 200 signatures à ce jour.

Le projet qui prévoit un restaurant, une piscine ou encore un hôtel, n’a que de rares soutiens, comme le maire de Mandelieu, Sébastien Leroy. Tous les autres sur la Côte d’Azur sont contre, notamment les maires de Cannes et de Théoule. 

Hélène Granouillac, de l’association Terre Bleue, est à notre antenne. Elle redoute une installation dès ce mois-ci et en appelle aux autorités.

« Il y a une rumeur qui prétendait qu’il pourrait être inaugurée à l’occasion du Festival de Cannes, donc dans les prochains jours. »

Paul Galiano avec DJ © Photo Canua Island

INTERVIEW Deluxe à Nice ce samedi : « On espère un concert de rock mythique »

Le groupe Aixois Deluxe est en concert ce samedi soir au Palais Nikaïa de Nice. La billeterie reste accessible.

L’occasion pour le groupe de présenter sur scène son dernier album « Moustache Gracias ». Liliboy, la chanteuse du groupe, confie à notre micro que le show s’annonce grandiose. « On est très fiers de présenter un gros gros spectacle au Palais Nikaïa, ça fait toujours quelque chose de jouer dans un espace mythique comme le palais Nikaïa, c’est un spectacle spécial. En fait, on profite de de toute la technicité de la salle et de sa grandeur. On a rajouté de la pyromanie, un peu de fauconnerie, de la voltige, des acrobaties, un peu de théâtre. On prend le temps en fait de reprendre toute notre discographie. On joue quasiment deux heures, c’est un gros spectacle, Il faut vraiment venir le voir.

Ce que Deluxe attend du public ? « On espère le choper et qu’ils en sortent vraiment ravis, qu’ils soient scotchés pendant les deux heures de show, et qu’ils soiet trop hypnotisé pour aller faire pipi ou prendre une bière. On espère un concert de rock mythique, quoi ».

Barbara Thuillier avec JT / © Photo Facebook Deluxe

 

PODCAST La Shoah expliquée de plus près aux professeurs des Alpes-Maritimes

PODCAST. Varsovie, en Pologne, par un après-midi de Printemps. Un groupe d’une vingtaine de personnes se dirige vers le musée de l’Histoire des Juifs de Pologne. La plupart sont professeurs d’histoire-géographie. C’est le département des Alpes-Maritimes qui leur a proposé ce voyage d’étude, pour se perfectionner et surtout mieux appréhender une partie de leur programme: la seconde guerre mondiale et en particulier la Shoah.

La Shoah, c’est 5 à 6 millions de juifs qui ont été exterminés dont plus de la moitié en Pologne où plus de 90% des juifs Polonais ont été tués. Le musée de Varsovie retrace leur histoire de leur arrivée dans ce pays d’Europe de l’Est il y a presque 1000 ansjusqu’à leur extermination pendant la seconde guerre mondiale.

Malgré l’horreur du sujet. Roger Wolman, 85 ans, est malgré tout satisfait d’accompagner ces professeurs pour ce voyage, tout comme Daniel Wancier, 84 ans. Tous deux sont ce que l’on appelle des enfants cachés. Ils ont été séparés de leur famille pendant la guerre pour leur éviter la mort parce qu’ils sont juifs. Pour Roger Wolman, la transmission aux jeunes générations est indispensable.

Au programme de ce voyage d’étude bien ficelé, Varsovie et son ghetto où étaient regroupés des dizaines de milliers de juifs.

Mais aussi Lublin avec son camp de concentration et d’extermination de Majdanek à deux pas du centre-ville. A Majdanek. Le lieu est aussi verdoyant que terrifiant. Les baraquements sont presque intacts. On aurait presque l’impression que le camp est simplement en sommeil.  Là, des juifs faits prisonniers travaillaient, alors que les plus jeunes, les plus vieux, les malades et les autres – au bon vouloir des nazis – étaient gazés. Près de 80 000 personnes dont 60 000 juifs ont été tués dans ce camp, qui a aussi connu la terrible Aktion Erntefest  « la fête des moissons » en novembre 1943, une opération pendant laquelle au moins 17 000 prisonniers juifs ont été fusillés en moins de 48h, dans des fosses creusées à cet effet. Et pour couvrir les hurlements et les coups de feu, deux véhicules diffusaient de la musique sur des hauts-parleurs…

Le camp de Treblinka lui, en revanche, a été entièrement détruit par les nazis pour tenter de ne laisser aucune trace. Mais les témoignages ont permis de reconstituer, en maquette, le site. Un site en pleine forêt, particulièrement émouvant pour les deux enfants cachés qui accompagnent le voyage, tous deux découvrent ce mémorial pour la première fois. Certains de leurs ancêtres sont morts ici, explique Daniel Wancier « mes grands-parents maternels, oncles, tantes ont été tués, ils n’ont pas de sépulture. Ils sont partis dans la fumée des fours crématoires ». Roger Wolman explique que son « grand-père était ici, certainement venu de Varsovie et on l’a amené ici pour le mettre à mort. Ici, l’humanité s’est déshonorée. On ne peut jamais se relever de ce qui a été fait ici et dans tous les camps de Pologne. Jamais ».

Une fois arrivés au centre du mémorial. Daniel et Roger mettent leur Kippa sur la tête. Et c’est là qu’ils rendent hommage à leurs ancêtres. Daniel Wancier parle en yiddish, la langue germanique des Juifs. Là, Daniel Wancier est secoué par l’émotion qui prend le dessus d’ailleurs sur la plupart du groupe. Le moment est difficile, les larmes se mettent à couler. L’humain vient de rattraper l’horreur des livres d’histoire.

Au cours de ces 4 jours de voyage. Le bus sert parfois d’exutoire. L’ambiance y est plus détendue. Forcément, on a envie d’y penser à autre chose. Beaucoup imaginent aussi à comment ils vont transmettre tout cela à leurs élèves. Quoiqu’il en soit, le pari est réussi. Ce genre de voyage aide clairement les professeurs à mieux appréhender ce délicat et difficile sujet de la Shoah. Le département des Alpes-Maritimes, qui organise depuis plusieurs années déjà des voyages de la Mémoire pour les collégiens à Auschwitz-Birkenau, compte bien renouveler ce genre de déplacements dédiés, là, surtout aux professeurs.

JT 

Des F1 et des pilotes de légende au Grand Prix historique du Castellet

Jean Alesi et des tas d’autres pilotes de légende seront tout au long de ce week-end sur le circuit du Castellet, dans le Var. C’est le Grand Prix de France historique avec des courses et des anciennes voitures.

Bien évidemment, c’est le rendez-vous des passionnés. Et l’occasion de voir aussi des Formule 1 de très près.

Pour Stéphane Clair, le patron du circuit du Castellet, « l’idée, évidemment, c’est d’abord de pouvoir montrer des Formule 1. On n’a pas beaucoup d’occasion de les voir puisque le Grand Prix de France moderne n’existe plus. C’est l’occasion de revoir des voitures des années 70 jusqu’aux années 2010. Donc ça veut dire qu’on a des voitures modernes quand même ».

C’est aussi une belle opportunité «de faire vivre ce patrimoine plutôt que le laisser dans des garages de riches collectionneurs. Ça va être un grand spectacle ».

Le Grand Prix de France historique a lieu jusqu’à dimanche sur le circuit Paul Ricard

JT avec Radio Côte Varoise / © Photo Facebook Grand Prix de France Historique

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