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Des étudiants expulsés de leurs logements du CROUS

« Silence on expulse« , c’est le nom de l’enquête réalisée par la Fondation Abbé-Pierre. Elle recense des centaines de cas d’étudiants chassés de leurs logements du Crous pour y mettre d’autres étudiants. Il s’agit bien souvent de jeunes sans revenus ou éloignés de leur famille. C’est assez simple de les mettre dehors, sans compter qu’ils ne sont pas vraiment protégés par la loi.

Certains subissent même des pressions de la part des Crous, comme l’explique Pauline Portefaix, chargée d’étude à la Fondation Abbé-Pierre.

« Des pressions parfois assez brutales comme le changement de serrure, la démagnétisation des badges ou la conservation des affaires personnelles qui ne sont pas systématiques.« 

Axel Fouquet avec MS © Photo Pixabay

Des secouristes français en renfort au Maroc

Au Maroc, on dénombre des milliers de morts et de blessés dans le séisme survenu le vendredi 8 septembre. Alors que l’aide internationale commence à se mettre en place, le Maroc refuse toujours celle de la France pour l’instant.

Pourtant, une brigade cynophile française est partie au sud de Marrakech de manière autonome et bénévole. Originaires de Nice, 6 hommes et 4 chiens vont participer aux recherches jusqu’à samedi prochain. Pour le moment, ils mènent leurs recherches dans un village proche de l’épicentre. Patrick Villardry est à leur tête. Selon lui, il y a de l’espoir de retrouver des survivants. Notamment grâce à ses chiens et à leurs techniques de recherche efficaces.

« La difficulté, c’est que les constructions ici sont en terre. Ça se transforme en poussière et l’air ne passe pas. Mais il suffit qu’il y ait une petite cave… »

Paul Galliano avec MS © Photo Pixabay

Sauver l’hôpital grâce au Tour de France pour la santé

Le Tour de France pour la santé sera lancé ce lundi soir. A l’origine de cette initiative, le collectif Notre santé en danger. Bruno Percebois, l’un des membres, se confie sur les objectifs de ce projet.

« On cherche à alerter sur le projet de loi de financement qui est tout à fait insuffisant au regard des besoins de la population depuis des années […]. Il faut qu’on se décide enfin à s’engager dans une vraie politique de formation et de revalorisation des métiers. » 

Erwan Le Gac avec PT / © Photo Pexels 

Journée mondiale des premiers secours : apprendre les gestes qui sauvent

Le 9 septembre marque la Journée mondiale des premiers secours. L’occasion de s’initier aux gestes qui sauvent. Selon la Croix-Rouge, plus d’un Français sur deux n’est pas formé aux gestes de base à appliquer en cas d’urgence. Nathanael Winkelsass est le chef du service volontariat et citoyenneté chez les pompiers. Ils nous explique les objectifs de cette journée. 

« Ca peut arriver n’importe quand. On peut sauver la vie de ses proches en ayant une formation qui peut aller de deux à huit heures, le PSC1 […]. Donc je pense que ça vaut le coup. » 

Axel Fouquet avec PT / © Photo Pexels 

La fondation Abbé-Pierre alerte sur les expulsions d’étudiants

Dans son rapport « Silence, on expulse », publié le jeudi 7 septembre, la fondation Abbé-Pierre dresse un état des lieux des expulsions d’étudiants en résidences universitaires, et se penche notamment sur les méthodes « brutales » parfois employées.

Entre janvier 2022 et février 2023, l’association a recensé 223 décisions d’expulsions émanant de tribunaux administratifs. Des cas d’étudiants, endettés, isolés ou expulsés de chez eux. Pour Pauline Portefaix, chargée d’étude à la Fondation Abbé Pierre, les choses doivent changer.

« Il faut construire des logements parce qu’on manque de logements étudiants abordables et ce n’est pas aux résidents en difficulté d’assumer ce manque de logement. Ils doivent être protégés ».

Axel Fouquet avec MS © Photo Unsplash

Les Restos du cœur dans le rouge

L’inflation galopante n’aura pas aidé, l’association les Restos du Cœur est en danger et se voit contrainte de réduire le nombre de repas distribués à ses bénéficiaires.

Une aide alimentaire réduite alors que le nombre bénéficiaires ne cesse d’augmenter. Depuis le début de la semaine et cette annonce, les dons affluent. Bernard Arnault ou encore les joueurs de l’Équipe de France de football se sont cotisés .

François est bénévole dans l’association. Il déplore cette situation économique.

« Nous avons été obligés de prendre des mesures de freinage pour éviter que le déficit que l’on constate en 2023 ne s’aggrave. »

Erwan le Gac avec MS © Photo Unsplash

Des solutions pour lutter contre le harcèlement scolaire

Un drame de trop. C’est ce que dénoncé le ministre de l’Education, au sujet du suicide d’un jeune en région parisienne, le lendemain de la rentrée des classes. Nicolas, 15 ans, a été retrouvé pendu dans sa chambre. Il avait signalé des faits de harcèlement. Le harcèlement scolaire qui toucherait 1 élève sur 10. Nicole Sacagiu est la directrice de l’association Parle je t’écoute. Elle donne des solutions pour que le phénomène s’arrête. 

« Il faut investir dans la sensibilisation. Ce n’est pas suffisant d’aller devant des enfants, leur transmettre une petite théorie sur le harcèlement scolaire et après on part. C’est toucher leur coeur, faire des exercices, travailler au niveau plutôt émotionnel, qu’intellectuel. Ca donne des résultats.« 

Un nouveau plan de lutte interministériel devrait être dévoilé d’ici la fin du mois. 

Laure Leflamand avec PT / © Photo Pexels 

Des filets pour éviter le ruissellement des déchets

À l’approche de l’automne, on a tous en tête les épisodes méditerranéens, parfois très violents. Ils drainent aussi jusqu’à la mer une importante pollution avec des déchets abandonnés le long des vallons ou des routes. Une société basée à Mandelieu-la-Napoule dans les Alpes-Maritimes (06) propose un nouveau type de filet anti-pollution.

Ce prototype vient d’être mis en service par l’agglomération de Cannes. Trois autres prototypes seront bientôt installés à Marseille, et un quatrième à Montpellier.

La mission de ce filet : retenir les déchets emportés par les eaux des vallons et éviter qu’ils ne se jettent en mer. Sa structure permet de filtrer assez précisément.

Mais lors d’un gros orage, il faut éviter que ces déchets retenus créent un embâcle et inondent tout autour. Aussi, ces filets sont programmés pour se coucher en avant sans rien relâcher d’après Stéphane Asikian, c’est le chef de l’entreprise Pollustock.

« Avec ce filet, on va pouvoir attraper des macro-déchets : des bouteillse, des extincteurs, des caddies, voire des mégots de cigarette. »

Paul Galliano avec MS © Photo Mairie de Cannes

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