Ce mercredi marque une nouvelle journée de mobilisation face à la réforme des retraites. Plusieurs écoles de Provence-Alpes-Côte d’Azur devraient rester fermées.
Pour certains parents d’élèves, il va falloir de nouveau s’organiser pour la garde des enfants.
Cindy est à notre micro. Elle est restauratrice à Nice et maman d’une petite fille.
En ce mercredi de mobilisation anti-réforme des retraites, certains étudiants commencent à grincer des dents face aux cours une nouvelle fois suspendus.
Elodie par exemple, qui étudie sur le campus Carlone de l’Université de Nice stresse un peu.
Elle explique à notre micro comprendre les revendications de ceux qui font grève.
1 écolier sur 5 saute le petit-déjeuner, soit 4 fois plus qu’en 2016. C’est le constat d’une étude Spark Market Research pour Kellogg’s.
Pourtant, sauter le petit-dejeuner, c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire, ça n’aide pas les enfants en classe, notamment pour la concentration et l’humeur.
Pour Marielle Hardion, diététicienne dans à l’hôpital pédiatrique Lenval de Nice, « si l’on ne prend pas de petit-déjeuner on a un creux en fin de matinée. Les enfants sont moins réceptifs aux cours quand ils sont à l’école. Après, ça se répercute sur les autres repas. Les goûters sont trop importants et très sucrés. »
« Dans l’idéal, un petit-déjeuner équilibré, c’est surtout avec produit céréalier, du pain et de la matière grasse comme du beurre. De la confiture, du miel. Et puis un produit laitier, comme du lait, ou pourquoi pas du fromage, ou encore quelque chose de sucré comme des fruits ou jus de fruits pour les vitamines C et les fibres ».
La procédure d’inscription sur Parcoursup termine ce jeudi soir à minuit. C’est le dernier jour pour indiquer ses vœux d’orientation pour la rentrée de septembre.
Seulement, on l’entend chaque année, la plateforme Parcoursup est un véritable parcours du combattant. D’où la création d’un dispositif d’orientation et de recherche automatisé : l’outil Dora. Ce site internet permet aux élèves de terminale de connaître leurs chances d’intégrer une formation.
À notre micro, Jean Martino, le cofondateur.
Le constat est accablant. 17% des enfants en France n’auraient jamais eu de cours d’éducation à la sexualité à l’école selon Sidaction, SOS Homophobie et le planning familial. Seulement, ces cours sont obligatoires depuis une loi de 2001, à raison de trois chaque année.
C’est pourquoi les trois associations ont décidé d’attaquer l’État en justice. À travers cette initiative, elles veulent surtout dénoncer le manque de moyen de l’Éducation nationale sur la question. Elles appellent à former plus largement les professeurs, mais aussi à faire appel aux associations locales spécialisées sur le sujet.
Lucile Jomat, président d’SOS Homophobie, est à notre antenne. Selon elle, ces cours sont l’occasion d’apprendre aux élèves la tolérance, le consentement mais aussi comment se protéger.
Crédit photo : ©casdecole.org
Comment mieux respecter l’égalité femme-homme dans la société ? Cette sensibilisation commence dès l’école. C’est pourquoi la région Paca et les rectorats de Nice et d’Aix-Marseille, entre autres, signent ce jeudi une convention pour faire respecter cette égalité dans les établissements scolaires.
Cette convention portera notamment sur une formation des enseignants et des conseillers d’orientation. Il s’agit de faire oublier les clichés, qui conduisent souvent les femmes à être, au bout du compte, mal payées. A notre micro, Hélène Caron, la directrice régionale au droit des femmes et à l’égalité en Paca.
Les collégiens bientôt tous vaccinés contre les Papillomavirus ? Emmanuel Macron a annoncé une grande campagne de vaccination gratuite dans toutes les classes de cinquième dès la rentrée prochaine. Pas d’obligation, cela se fera sur la base du volontariat. Le président de la République veut éradiquer ces infections responsables d’au moins 6 000 nouveaux cas de cancers tous les ans.
La couverture vaccinale en France est insuffisante : elle atteint 45% chez les filles, 6% seulement chez les garçons. C’est bien moins que les autres pays européens, où le chiffre grimpe à 80% en moyenne.
Une minute de silence sera observée ce jeudi à 15h dans les établissements scolaires, au lendemain de la mort d’Agnès Lassalle à Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques. Cette professeure de 53 ans a été tuée en plein cours d’espagnol mercredi matin par un élève de 16 ans, au lycée Saint-Thomas d’Aquin. Le jeune homme a expliqué, lors de son interrogatoire, avoir entendu des voix. Sa garde à vue a été prolongée. Une enquête est ouverte pour assassinat.
C’est le choc parmi les élèves. Près d’une centaine ont été pris en charge par une cellule psychologique. Les enseignants, eux aussi, sont remués. À notre micro, Fabienne Langoureau, porte-parole du SNES-FSU des Alpes-Maritimes et professeur au lycée Calmette à Nice.
