Les infections respiratoires aigües sont en hausse en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’agit de tout ce qui englobe le Covid, la grippe et les autres virus.
Selon les derniers chiffres, il y a 313 cas pour 100 000 habitants dans la région. C’est plus que la moyenne du pays, à 224 cas pour 100 000 habitants.
La Paca est la troisième région la plus touchée derrière le Grand Est et la Nouvelle-Aquitaine. Attention également à la varicelle sur la Côte d’Azur et en Corse.
Un institut du cœur va être créé au centre Arnault Tzanck. Les travaux commencent ce jeudi. L’idée, c’est de regrouper tous les soins de cardiologie au même endroit, pour raccourcir les délais d’attente et optimiser le parcours du patient. Son ouverture est prévue pour début 2026.
À notre micro, le docteur Jean-Marie Salvadori, le président de l’institut Arnault Tzanck.
La cigarette et la drogue ne sont plus à la mode chez les adolescents. C’est le résultat d’une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives.
Moins de la moitié des jeunes de 17 ans assure avoir fumé au moins une cigarette l’an dernier. C’est 13% de moins qu’en 2017. Même tendance pour l’alcool.
Ce qui inquiète le plus les autorités de santé, c’est l’augmentation des vapoteuses dans les sacs des jeunes. Une utilisation multipliée par six chez les filles.
Le ministre de la Santé, François Braun, est de passage à Cannes la Bocca ce vendredi. Il vient lancer l’édition 2023 du Bus du Cœur des Femmes.
Une tournée nationale de sensibilisation aux risques des maladies cardiovasculaires. 200 femmes en meurent chaque jour en France, soit 76 000 par an. C’est l’équivalent, justement, de la population de Cannes.
1 écolier sur 5 saute le petit-déjeuner, soit 4 fois plus qu’en 2016. C’est le constat d’une étude Spark Market Research pour Kellogg’s.
Pourtant, sauter le petit-dejeuner, c’est précisément ce qu’il ne faut pas faire, ça n’aide pas les enfants en classe, notamment pour la concentration et l’humeur.
Pour Marielle Hardion, diététicienne dans à l’hôpital pédiatrique Lenval de Nice, « si l’on ne prend pas de petit-déjeuner on a un creux en fin de matinée. Les enfants sont moins réceptifs aux cours quand ils sont à l’école. Après, ça se répercute sur les autres repas. Les goûters sont trop importants et très sucrés. »
« Dans l’idéal, un petit-déjeuner équilibré, c’est surtout avec produit céréalier, du pain et de la matière grasse comme du beurre. De la confiture, du miel. Et puis un produit laitier, comme du lait, ou pourquoi pas du fromage, ou encore quelque chose de sucré comme des fruits ou jus de fruits pour les vitamines C et les fibres ».
Les collégiens bientôt tous vaccinés contre les Papillomavirus ? Emmanuel Macron a annoncé une grande campagne de vaccination gratuite dans toutes les classes de cinquième dès la rentrée prochaine. Pas d’obligation, cela se fera sur la base du volontariat. Le président de la République veut éradiquer ces infections responsables d’au moins 6 000 nouveaux cas de cancers tous les ans.
La couverture vaccinale en France est insuffisante : elle atteint 45% chez les filles, 6% seulement chez les garçons. C’est bien moins que les autres pays européens, où le chiffre grimpe à 80% en moyenne.
Il n’est pas toujours facile de recruter pour les entrepreneurs de secteurs très spécialisés, comme dans l’optique. La main d’œuvre de qualité est tellement rare que parfois c’est un peu le système D pour trouver des employés.
Voilà ce qui a conduit Walter de Méo, opticien à Antibes et Montauroux, à prendre le taureau par les cornes. Il a monté sa propre formation de monteur-vendeur en optique-lunetterie, pour ensuite recruter ses stagiaires.
Dans cette formation en alternance, montée en collaboration avec l’institut AG2V à Mandelieu, il propose un tas d’exercices pratiques : apprendre à se servir d’un pupillomètre, lire une carte de mutuelle, monter des lunettes…
L’opticien assure que les apprenants à la formation OPTIschool trouveront facilement du travail au bout de leur année de cours.
Les médecins n’ont donc pas prévu de mettre un terme à leur bras de fer avec le gouvernement. Les principaux syndicats de médecins généralistes ont dit non à la proposition de la sécurité sociale sur la revalorisation du tarif de la consultation.
Au lieu de 50€ comme le demandaient les libéraux, l’assurance maladie leur propose 26,50€ sans condition, et 30€ s’ils acceptent de prendre plus de patients ou de travailler dans des déserts médicaux.
Pas d’accord en vue donc alors que les négociations se terminent ce mardi soir. Les comptes n’y sont pas pour le Dr. Margueritte Bayart, vice-présidente du syndicat MG France, à notre micro. Selon elle, ces conditions font fuir les jeunes de la profession qui préfèrent des filières plus rentables.
