Un nouvel épisode caniculaire sur l’Hexagone en cette fin de mois d’août. Dans ce contexte, les EHPAD sont en première ligne. Le Dr Marouk travaille dans un EHPAD des Alpes-Maritimes. Il porte une grande attention au niveau d’hydratation des résidents. Bouteilles d’eau, brumisateurs, et activités en intérieur… Face à la canicule, tout est mis en place pour préserver au maximum la santé des personnes âgées.

« On a deux types de résidents. Des résidents autonomes qu’on cherche à stimuler, et d’autres résidents en perte d’autonomie totale. Ceux-là, c’est à nous de les hydrater. »

C’est la canicule : attention aux coups de chaleur ! Les températures deviennent difficilement supportables pour les organismes. Mais, est-on tous égaux face à de telles chaleurs ? Nos corps réagissent-ils tous de la même manière ? En réalité, certains vont souffrir plus que d’autres, par exemple en transpirant davantage que la moyenne. Selon le médecin urgentiste niçois Hervé Caël, le premier critère c’est l’âge.

« On sait très bien que les enfants, en particulier les nourrissons, ainsi que les personnes âgées, sont beaucoup plus sensibles parce que leurs mécanismes de thermorégulation sont plus défaillants que chez l’adulte moyen. Mais chez l’adulte, il peut également y avoir des défaillances en fonction de pathologies ou de facteurs plus volontaires ».

Par ailleurs, les symptômes du coup de chaleur sont assez variables, ils peuvent aller de possibles vomissements à des troubles digestifs, en passant par des maux de tête ou encore de la fatigue.

50 départements français en alerte orange à la canicule. C’est notamment le cas des Alpes-Maritimes, du Var et des Bouches-du-Rhône. Il devrait faire jusqu’à 40°C en région Paca. Des températures élevées qui pourraient avoir un impact sur la santé des femmes enceinte et sur celle de leur foetus.

D’après une étude de l’Inserm, la chaleur a des effets sur le développement des poumons d’un nourrisson in utero. Les médecins appellent à la prudence. Anotre micro, le docteur Camille Paturaud, gynécologue-obstétricienne à Nice.

« On peut observer un risque d’accouchement prématuré et un risque de retard de croissance. Il faut boire beaucoup d’eau, porter des bas de contention adapté aux températures estivales et continuer à manger en quantité suffisante. »

Les petites gouttes font les grandes actions, surtout en été. La période estivale est marquée par une diminution de la fréquentation des collectes de sang. Les départs en vacances et les fortes chaleurs entraînent une baisse des stocks.

Comme chaque année à Nice, c’est le Don du Sang Rouge & Noir. Pour cette quatorzième édition, l’ancien joueur du Gym Cédric Varrault ou encore Didier Digard lancent l’opération à la Maison du Don. L’ex-coach espère sensibiliser les supporters.

« Ce sont des choses qui sont essentielles, qui ne coûtent rien, nous prennent une heure de notre temps et peuvent sauver des vies. Donc quand on mesure le peu de temps que ça nous demande et le bien que ça peut procurer, les calculs sont vite faits. »

Des collectes mobiles sont organisées ce mercredi à Marseille, à l’hôtel intercontinental. Jeudi à La Valette-du-Var.

Depuis le début de l’été, les stocks de produits sanguins sont en baisse constante. Il manque 20 000 poches pour répondre aux besoins des malades.

Et si on donnait des aliments allergènes le plus tôt possible aux bébés pour réduire les risques d’allergie ?

C’est ce que montre une étude de l’Institut national de la recherche agronomique publiée cette semaine. En résumé : il faut diversifier les assiettes de bébé entre 4 et 6 mois.

Anna Boctor est pédiatre à Cagnes-sur-Mer. Elle explique que « depuis très longtemps, la France spécifiquement, préconisait aux enfants de commencer à manger des aliments allergisants assez tardivement. Nous sommes revenus totalement dessus. L’introduction des aliments les plus allergisants (comme les œufs, les arachides, les fruits à coque) trop tardivement, donc après l’âge de six mois, est plus pourvoyeur d’allergies alimentaires ».

La pédiatre recommande vivement « d’introduire les aliments les plus allergisants régulièrement et avant l’âge de six mois pour justement limiter au maximum le risque d’allergies ».

Près de 8% des enfants français développent une allergie alimentaire au cours des cinq premières années de leur vie.

Léo Broccari avec JT / © Photo d’illustration

Réduire les mégots de cigarette sur les plages et améliorer la qualité de l’air, c’est l’idée des plages sans tabac. Il y en a un peu partout dans l’hexagone, notamment à Toulon, Fréjus, Cagnes-sur-Mer ou encore Monaco. Des associations de lutte contre le tabac militent tous les étés pour éviter les risques sur la santé. Anaïs Boucard est infirmière tabacologue chez Addiction France. Elle assure que le problème ne vient pas que de la cigarette classique.

« On parle énormément de cigarettes, mais maintenant on a aussi les Puff, qui sont un nouveau moyen de consommation nicotinique très banalisé. »

C’est donc une mission pour la santé et pour la planète. Notez qu’un mégot de cigarette met entre 10 et 15 ans à se dégrader dans la nature. Il pollue jusqu’à 500 litres d’eau.

Les Alpes-Maritimes sont toujours en alerte orange canicule ce mercredi. Des conditions qui rendent compliqué le travail à l’extérieur. Sur les chantiers, au milieu du bruit et des perceuses, il faut aussi composer avec les fortes chaleurs.

« On a des frigos, on a des coins à l’ombre pour se mettre, au cas où on a un petit coup de mou. Le matin, on fait les tâches les plus éprouvantes et on se garde pour l’après-midi des tâches un peu moins fastidieuses. »