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INTERVIEW Deluxe à Nice ce samedi : « On espère un concert de rock mythique »

Le groupe Aixois Deluxe est en concert ce samedi soir au Palais Nikaïa de Nice. La billeterie reste accessible.

L’occasion pour le groupe de présenter sur scène son dernier album « Moustache Gracias ». Liliboy, la chanteuse du groupe, confie à notre micro que le show s’annonce grandiose. « On est très fiers de présenter un gros gros spectacle au Palais Nikaïa, ça fait toujours quelque chose de jouer dans un espace mythique comme le palais Nikaïa, c’est un spectacle spécial. En fait, on profite de de toute la technicité de la salle et de sa grandeur. On a rajouté de la pyromanie, un peu de fauconnerie, de la voltige, des acrobaties, un peu de théâtre. On prend le temps en fait de reprendre toute notre discographie. On joue quasiment deux heures, c’est un gros spectacle, Il faut vraiment venir le voir.

Ce que Deluxe attend du public ? « On espère le choper et qu’ils en sortent vraiment ravis, qu’ils soient scotchés pendant les deux heures de show, et qu’ils soiet trop hypnotisé pour aller faire pipi ou prendre une bière. On espère un concert de rock mythique, quoi ».

Barbara Thuillier avec JT / © Photo Facebook Deluxe

 

PODCAST La Shoah expliquée de plus près aux professeurs des Alpes-Maritimes

PODCAST. Varsovie, en Pologne, par un après-midi de Printemps. Un groupe d’une vingtaine de personnes se dirige vers le musée de l’Histoire des Juifs de Pologne. La plupart sont professeurs d’histoire-géographie. C’est le département des Alpes-Maritimes qui leur a proposé ce voyage d’étude, pour se perfectionner et surtout mieux appréhender une partie de leur programme: la seconde guerre mondiale et en particulier la Shoah.

La Shoah, c’est 5 à 6 millions de juifs qui ont été exterminés dont plus de la moitié en Pologne où plus de 90% des juifs Polonais ont été tués. Le musée de Varsovie retrace leur histoire de leur arrivée dans ce pays d’Europe de l’Est il y a presque 1000 ansjusqu’à leur extermination pendant la seconde guerre mondiale.

Malgré l’horreur du sujet. Roger Wolman, 85 ans, est malgré tout satisfait d’accompagner ces professeurs pour ce voyage, tout comme Daniel Wancier, 84 ans. Tous deux sont ce que l’on appelle des enfants cachés. Ils ont été séparés de leur famille pendant la guerre pour leur éviter la mort parce qu’ils sont juifs. Pour Roger Wolman, la transmission aux jeunes générations est indispensable.

Au programme de ce voyage d’étude bien ficelé, Varsovie et son ghetto où étaient regroupés des dizaines de milliers de juifs.

Mais aussi Lublin avec son camp de concentration et d’extermination de Majdanek à deux pas du centre-ville. A Majdanek. Le lieu est aussi verdoyant que terrifiant. Les baraquements sont presque intacts. On aurait presque l’impression que le camp est simplement en sommeil.  Là, des juifs faits prisonniers travaillaient, alors que les plus jeunes, les plus vieux, les malades et les autres – au bon vouloir des nazis – étaient gazés. Près de 80 000 personnes dont 60 000 juifs ont été tués dans ce camp, qui a aussi connu la terrible Aktion Erntefest  « la fête des moissons » en novembre 1943, une opération pendant laquelle au moins 17 000 prisonniers juifs ont été fusillés en moins de 48h, dans des fosses creusées à cet effet. Et pour couvrir les hurlements et les coups de feu, deux véhicules diffusaient de la musique sur des hauts-parleurs…

Le camp de Treblinka lui, en revanche, a été entièrement détruit par les nazis pour tenter de ne laisser aucune trace. Mais les témoignages ont permis de reconstituer, en maquette, le site. Un site en pleine forêt, particulièrement émouvant pour les deux enfants cachés qui accompagnent le voyage, tous deux découvrent ce mémorial pour la première fois. Certains de leurs ancêtres sont morts ici, explique Daniel Wancier « mes grands-parents maternels, oncles, tantes ont été tués, ils n’ont pas de sépulture. Ils sont partis dans la fumée des fours crématoires ». Roger Wolman explique que son « grand-père était ici, certainement venu de Varsovie et on l’a amené ici pour le mettre à mort. Ici, l’humanité s’est déshonorée. On ne peut jamais se relever de ce qui a été fait ici et dans tous les camps de Pologne. Jamais ».

Une fois arrivés au centre du mémorial. Daniel et Roger mettent leur Kippa sur la tête. Et c’est là qu’ils rendent hommage à leurs ancêtres. Daniel Wancier parle en yiddish, la langue germanique des Juifs. Là, Daniel Wancier est secoué par l’émotion qui prend le dessus d’ailleurs sur la plupart du groupe. Le moment est difficile, les larmes se mettent à couler. L’humain vient de rattraper l’horreur des livres d’histoire.

Au cours de ces 4 jours de voyage. Le bus sert parfois d’exutoire. L’ambiance y est plus détendue. Forcément, on a envie d’y penser à autre chose. Beaucoup imaginent aussi à comment ils vont transmettre tout cela à leurs élèves. Quoiqu’il en soit, le pari est réussi. Ce genre de voyage aide clairement les professeurs à mieux appréhender ce délicat et difficile sujet de la Shoah. Le département des Alpes-Maritimes, qui organise depuis plusieurs années déjà des voyages de la Mémoire pour les collégiens à Auschwitz-Birkenau, compte bien renouveler ce genre de déplacements dédiés, là, surtout aux professeurs.

JT 

Des F1 et des pilotes de légende au Grand Prix historique du Castellet

Jean Alesi et des tas d’autres pilotes de légende seront tout au long de ce week-end sur le circuit du Castellet, dans le Var. C’est le Grand Prix de France historique avec des courses et des anciennes voitures.

Bien évidemment, c’est le rendez-vous des passionnés. Et l’occasion de voir aussi des Formule 1 de très près.

Pour Stéphane Clair, le patron du circuit du Castellet, « l’idée, évidemment, c’est d’abord de pouvoir montrer des Formule 1. On n’a pas beaucoup d’occasion de les voir puisque le Grand Prix de France moderne n’existe plus. C’est l’occasion de revoir des voitures des années 70 jusqu’aux années 2010. Donc ça veut dire qu’on a des voitures modernes quand même ».

C’est aussi une belle opportunité «de faire vivre ce patrimoine plutôt que le laisser dans des garages de riches collectionneurs. Ça va être un grand spectacle ».

Le Grand Prix de France historique a lieu jusqu’à dimanche sur le circuit Paul Ricard

JT avec Radio Côte Varoise / © Photo Facebook Grand Prix de France Historique

Manifestations : « On se doit de faire notre job », disent les policiers

Dans les cortèges ce mardi, des professeurs, des gaziers, des électriciens, des pompiers et des policiers. Les policiers, qui sont eux en service, sont également chargés d’encadrer les manifestations. 13.000 forces de l’ordre sont mobilisés dans le pays ce mardi dont 5500 à Paris.

Ironie du sort, lorsque ces policiers sont eux aussi opposés à la réforme. Eric Feneloux est délégué Unité SGP Police FO à Nice. Il explique à notre micro « on est on est policier, on est républicain, on se doit de faire notre job tel qu’on a été formés et pour lequel on a été formés, et faire abstraction de tout ».

A propos des violences commises par des casseurs lors des manifestations, ce délégué syndical ajoute que « les gens ont le droit de manifester. Pour autant, ils n’ont pas le droit de commettre des exactions. Ces exactions sont commises par bon nombre d’individus qui ne sont pas manifestants. Dans toutes les personnes interpellées, il n’y a pas de manifestants, ce ne sont que des gens qui viennent pour casser, pour détruire, pour mettre le feu ». 

Par ailleurs, une pétition pour dissoudre l’unité de police BRAV-M, au cœur d’une polémique sur des violences envers les manifestants cette fois, dépasse les 100 000 signatures.

JT / © Photo d’illustration Ministère de l’Intérieur

 

PODCAST Quand des collégiens azuréens découvrent les camps de la mort

1941, Birkenau. Le village polonais est plongé dans l’atrocité. Les déportés jugés inaptes au travail par les soldats allemands sont immédiatement asphyxiés, et leurs cadavres, brûlés. Birkenau devient ainsi une usine de mort. Voir l’horreur de ses propres yeux… Nous avons suivi des collégiens français dans un voyage de mémoire.

L’arrivée sur les lieux est marquée par les explications de la guide. Des conditions de vie atroces entre les baraquements infestés et les maladies qui en découlent. Les collégiens écoutent. Ils imaginent le calvaire vécu pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Lorsque nous arrivons devant les fours crématoires… silence. Les visages se figent, les regards se croisent, les yeux se remplissent de larmes.

Puis, les élèves rendent hommage aux déportés. Les plus courageux trouvent l’inspiration, malgré des voix frêles et hésitantes. Les mots sont simplement posés sur une feuille de papier, comme un exutoire…

La visite continue dans le musée national Auschwitz-Birkenau. Ce lieu commémoratif des deux camps illustre l’histoire des déportés, allant de l’avant-guerre jusqu’à la Terreur nazie. Nous traversons plusieurs salles. Derrière les vitrines : des valises, des tasses, des vêtements… Mais aussi des paires de chaussures qui appartenaient à des enfants. Et une montagne de cheveux de femmes, tondus par la police allemande.

Les collégiens écoutent et comprennent l’horreur de la guerre. Certains finissent même par quitter la pièce.

L’objectif de ces voyages, organisés depuis une vingtaine d’années par le Département des Alpes-Maritimes, est de permettre aux collégiens de ne jamais oublier. Chaque année plusieurs centaines d’élèves du département vont visiter ces camps de concentration.

Meriam Riahi / Photo © MR

????Direction #Auschwitz #Birkenau ce jeudi pour 120 collégiens emmenés par le conseil départemental des @AlpesMaritimes . Ils veulent voir l’horreur de la seconde guerre mondiale « de leurs propres yeux » #Podcast #Nice06 #Pologne @AcademieNice
????️Reportage de @riahi_meriam pic.twitter.com/pMmN0yf4fx

— Écoutez l’info ???? (@SmartRadioFr) March 16, 2023

Et le Mas des Escaravatiers accueillera…

C’est sans doute le plus petit des grands festivals Français, comme certains le surnomment, qui vient de dévoiler sa programmation estivale.

Pour sa 21e saison, Le Mas des Escaravatiers à Puget-sur-Argens accueillera une nouvelle fois des artistes de renom et dans des styles totalement differents comme le DJ Biotois Feder, le producteur Petit biscuit, Adé, Marc Lavoine ou encore Groundation.

29 Juin : GROUNDATION // reggae : 30€

30 juin : PETIT BISCUIT // electro : 38€

12 juillet : MARC LAVOINE // variété française : 40€

21 juillet : WAX TAILOR // pop folk : 32€

22 juillet : FEDER // electro : 36€

24 aout : BIGA*RANX // reggae : 32€

31 aout : ADÉ // pop folk : 30€

Sébastien Costamagna, le Maitre des lieux, est évidemment très fier de l’ambiance qu’il a réussi à créer dans sa maison avec jardin et scène à priximité de la piscine.  Il explique à notre micro que dans ce festival « quand on est dans le public, on a les artistes pour soi. Tout le monde est VIP, on ne regarde pas un concert sur un écran géant, on voit ce qu’a envie de nous transmettre l’artiste, ne serait-ce dans ce qu’il raconte dans ses mimiques. On voit directement sur scène et pas sur l’écran. Et ça, c’est chouette ».

Le petit plus c’est qu’au Mas, « les artistes descendent souvent dans le public pour faire des petites sessions acoustiques par exemple. Donc il y a une proximité, une simplicité que les gens aiment bien puisque on part sur la 21e édition. Donc si on est encore là, c’est que peut-être, cette recette fonctionne ou plaît au public ».

En plus des noms dévoilés ce jeudi, le Mas des Escaravatiers en annoncera d’autres dans les prochains jours.

JT / Photo © Facebook Le Mas des Escaravatiers

Bientôt un institut du cœur à Arnault Tzanck

Un institut du cœur va être créé au centre Arnault Tzanck. Les travaux commencent ce jeudi. L’idée, c’est de regrouper tous les soins de cardiologie au même endroit, pour raccourcir les délais d’attente et optimiser le parcours du patient. 

Michel Salvadori, le directeur général de l’institut Arnault Tzanck, explique à notre micro que « ce bâtiment se conçoit pour accueillir aussi bien des patients en urgence absolue arrivés par le Samu, que des patients qui vont bénéficier d’un parcours ambulatoire pour des explorations un peu plus traditionnelle et éventuellement des actes et des interventions de cardiologie ».

Lorsque le patient arrivera, il sera « accueilli avec des vidéos pédagogiques pour lui permettre de comprendre son parcours et il ira dans un salon dédié, un cardio lounge, qui permettra de continuer un monitorage et une surveillance médicale. Ensuite il pourra reprendre sa vie quotidienne, rentrer à domicile, dans le cas où il n’y aurait pas nécessité de réaliser une hospitalisation avec une nuitée sur l’établissement par exemple ».

L’ouverture est prévue pour début 2026.

Virginie Kienon avec JT / Photo ©Facebook Arnault Tzanck

Une nuit de bivouac en montagne pour des futurs gendarmes

50 élèves de gendarmerie partent en montagne pour bivouaquer dans l’Ubaye, dans les Hautes-Alpes, pendant deux jours. Ils vont passer la nuit dans des trous à neige, des sortes d’igloo. Aline, sous-lieutenante à l’école des officiers, est dans le groupe. 

« On appréhende forcément une nuit à l’extérieur, surtout quand c’est l’hiver et qu’il fait froid. Mais nous sommes bien préparés, bien équipés. C’est principalement du dépassement de soi. » 

Parmi les exercices au programme : 48 heures de randonnée et des simulations d’avalanche. Il faudra trouver des potentielles victimes dans la neige. C’est une bonne formation, d’après le Lieutenant-colonel Bertrand Couret. 

« Il s’agit de leur donner les bases pour aborder la montagne hivernale en sécurité. » 

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