Six chasseurs morts dans des accidents au cours de la saison 2022/2023. Un chiffre historiquement bas. C’est deux décès de moins que lors de la précédente saison. Moins de blessés également. L’Office français de la biodiversité s’en félicite. Le fruit de 20 ans de travail sur la prévention, mais aussi sur la formation des chasseurs, selon Constance Bouquet est directrice déléguée de la Fédération nationale des chasseurs.

« Tous les 10 ans, chaque chasseur repasse en formation. Ce qui existe depuis plusieurs années mais il y a un eu un renforcement de notre propre initiative avec la loi de 2019. »

En revanche, pour les opposants à la chasse, cette baisse s’explique plutôt par le fait qu’il y ait moins de promeneurs en forêts, notamment en raison des accidents à répétition.

L’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité tirent la sonnette d’alarme. Selon un rapport publié cette semaine, 2 000 enfants seraient sans domicile fixe pour la rentrée, lundi prochain. Un chiffre en hausse de près de 20 % par rapport à l’an dernier. Et pourtant, ça reste en dessous de la réalité selon Nathalie Latour, directrice générale de la Fédération des acteurs de la solidarité.

« Ces chiffres proviennent des personnes qui appellent le 115*. Mais on sait que le taux de non-recours à ce numéro est important […]. Dans ces chiffres, on ne prend pas tous les enfants qui vivent dans les lieux de vie informels, les bidonvilles et on ne prend pas non plus les mineurs isolés. »

Les associations s’inquiètent du manque de places dans les centres d’hébergement.

*Le 115 est le numéro d’urgence sociale.

Dimanche soir au JT de TF1, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal a annoncé l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires.

À la suite de cette annonce, à droite on salue une décision forte tandis qu’à gauche nombreux sont ceux qui déplorent une nouvelle guerre de religion. C’était le cas de Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X lundi. Ce mardi, le coordinateur de La France Insoumise, Manuel Bompard, propose même de saisir le Conseil d’Etat pour statuer sur la question.

Pour Gabriel Attal il s’agit d’abord de faire bloc et de protéger la laïcité à l’école. Dans la rue, la question divise aussi.

« Chacun a le droit de porter ce qu’il veut. Il n’y a aucun signe religieux, c’est juste une simple robe. Je ne comprends pas pourquoi ça crée autant de débats et de polémiques ».

Les chiffres le confirment, l’intérêt pour le monde spirituel connaît un retour en force. Il prend de l’ampleur auprès de certains jeunes. Sorcellerie, magie, fantômes… 59 % des Français croient au minimum à une croyance considérée comme occulte. C’est le résultat d’une étude de l’Ifop qui se vérifie plus ou moins selon les personnes.

« Tout ce qui est esprit, maison hantée, moi j’y crois beaucoup parce que si les gens sont morts dans la maison en question il y a forcément une présence qui reste.

« Je pense qu’il y a des choses qui nous dépassent un peu, après est-ce que j’arriverais à mettre le mot « sorcellerie » dessus, je ne pense pas ».

Sur le sable ou les galets, seul un quart des femmes de moins de 50 ans pratiquent encore le topless. Autrement dit, retirer le haut du maillot de bain. C’est le résultat d’une étude Ifop dévoilée ce jeudi matin.

Les femmes craignent d’être photographiées pour les réseaux, ainsi que le regard masculin.

« J’ai un peu une admiration pour celles qui arrivent à le faire. » « Je suis super pudique et je suis gênée par les regards que je reçois même en étant en maillot. »

Qui doit payer le restaurant lors d’un rencard ? Pour six Français sur dix, c’est à l’homme de le faire. Résultat d’une étude de l’Ifop pour Zenchef. Et sur les terrasses de la région, ça se vérifie.

« Je pense que c’est plutôt l’homme qui doit être galant et faire les premiers pas. » « C’est l’homme qui doit inviter, mais c’est très agréable quand c’est la femme qui le fait. »

Le syndicat étudiant l’Unef vient de publier un classement des 47 plus grandes villes universitaires en fonction du coût de la vie étudiante.

La ville de Nice est la 2e la plus chère de France en-dehors de la région parisienne. Le coût de la vie mensuel moyen d’un étudiant dans la cité azuréenne est de 1307,44 euros, en hausse de près de 6 % par rapport à l’année dernière.

En-dehors du logement et de l’alimentation, les transports en commun constituent l’un des gros postes de dépense. Dans la cité azuréenne, l’abonnement annuel a augmenté de presque 25 % pour s’établir à 180 par an, contre 145 par an en 2022.

Pour comparer avec d’autres villes de la région Paca, le coût de la vie étudiante est de quasiment 1224 euros à Aix en Provence, placée en 13e position, et de 1210 euros à Marseille, classée 14e. Il faut compter 1 159 euros à Toulon.

Il reste encore 15 jours de vacances. L’occasion d’aller dans la mer, dans l’océan ou à la piscine. Mais attention aux noyades. On en compte 600 depuis le mois de juin en France d’après les autorités sanitaires. Dans 30 % des cas, il y a un décès. C’est trop.

Brahim Timricht gère l’association Le Grand Bleu dans la région Paca. Il apprend à nager aux petits. Il a eu ce déclic il y a maintenant plus de 10 ans.

« J’étais jeune moniteur et il y a un car de cinquante gamins qui débarque. Je vois qu’il n’y a que la moitié qui pratique. Donc je vais voir ceux assis contre le mur en plein cagnard, en plein mois d’août, je dis ‘Vous faites quoi là ?’ Et ils me disent ‘On ne sait pas nager’. Je me suis dit à un moment donné, il faut faire quelque chose. »

Quelques conseils si vous êtes sur la plage : ne laissez pas les petits sans surveillance et mouillez-vous avant d’aller dans l’eau.