Utiliser des méduses pour fertiliser ses plantes, il fallait y penser. C’est le projet de classe assez surprenant de lycéens corses.

Les méduses sont séchées, coupées en petits morceaux et mélangées à de l’eau. Ces méduses agissent comme un engrais riche en phosphates, azote et potassium, qui permet de réduire la consommation d’eau.

Anne-Charlotte Carsalade d’Ornano, la professeure, n’en revient pas.

« Le plus compliqué, ça a été de trouver la bonne formule. Il faut qu’on les dessale. Et puis on s’est rendu compte que, séchées, elles conservaient toutes leurs facultés de potassium, phosphate et azote, mais aussi collagène.

Puis on l’a testé tout simplement en classe, dans des petits pots de semis avec des graines de lentilles qu’on a oublié quatre jours sur un long week-end. Et quand on est rentré, on a sorti les appareils photos parce que on était bluffé.

Bien sûr, il faut quand même continuer à arroser. On n’a pas apporté la solution mondiale au problème de la sécheresse dans le monde ! »

Et ça tombe bien. Il y a toujours autant de méduses observées sur notre littoral PACA : à Nice, Villefranche, Menton, Théoule, et surtout dans le Var, à Fréjus, Saint-Tropez, sur la presqu’ile de Giens, autour des îles d’Hyères et dans la rade de Toulon.

Léo Broccari avec JT / © Photos d’illustration Pixabay

C’est un championnat un peu particulier qui s’est tenu ce lundi à Villeneuve-Loubet, sur la plage… de galets, ça ne s’invente pas.

L’objectif, était de fabriquer la structure la plus belle, la plus haute, la plus travaillée pour faire mieux que les concurrents. 22 équipes se sont affrontées sur la plage de la Fighière. Et au final c’est l’équipe Poize qui s’est imposée en fabriquant une Tour du Condor du Seigneur des anneaux, haute de 1m19.

Pas de victoire en revanche pour Marin, dont c’était la première participation, mais une bonne journée de travail.

« Là on part sur un esprit un peu Fort Boyard, donc quelque chose d’assez ovale. On va essayer de faire une porte d’entrée peut-être, un petit donjon, quelque chose d’inspiré. On a pris plutôt des galets plats. Donc il faut faire le tour de la plage, les sélectionner. Il faut essayer aussi de se coordonner entre les différents constructeurs. Éviter de faire un gros pot d’enduit dès le début, c’est l’erreur qu’on a faite. Du coup, tout a séché et on a pu le jeter. Et puis d’un point de vue caillou, il faut réussir à choisir les bons parce que quand tu te retrouves avec des cailloux de formes trop différentes, après c’est compliqué à agencer. Ça change des châteaux de sable, ça permet de découvrir une autre forme d’architecture de plage »

Léo Broccari avec JT / © Photo Ville de Villeneuve-Loubet

Elles ne sont pas seulement ces petites bestioles qui viennent piquer de la nourriture dans nos placards… Non. Les fourmis sont bien plus que cela. Elles font l’objet d’une exposition au parc Phoenix, à Nice.

Christophe Candet est le responsable pédagogique en charge de l’insectarium. À notre antenne, il nous explique pourquoi ces insectes sont ‘incroyables’.

“Il y a à peu près 12 000 espèces, et c’est 12 000 façons de vivre et de s’organiser. Vous en avez qui vont chasser, vous en avez qui vont récolter des graines. Vous en avez même qui font de l’agriculture, puisqu’elles arrivent à cultiver un champignon […]. Vous en avez même qui font du pain !”

L’exposition ‘Incroyables Fourmis’ est à voir jusqu’au 15 juillet. Sur place, des panneaux pédagogiques, des maquettes et des photos en macro. Peut-être une idée de sortie en ce mercredi.