Top départ pour le brevet des collèges !

C’est le premier examen de leur vie. Les élèves de troisième passent, ces lundi et mardi, le brevet des collèges. Dans l’ordre des épreuves : français, mathématiques, histoire-géographie et sciences. Si certains sont plutôt confiants, d’autres le sont un peu moins…

« Normalement, j’ai déjà le brevet avec le contrôle continu. J’ai compté, il me suffit d’avoir la moyenne à tous les examens pour avoir la mention très bien. » « Je suis un peu stressée quand même. L’histoire-géo, ça va être compliqué. On verra bien. »

Les résultats seront annoncés le 7 juillet dans l’académie de Nice, le 10 juillet dans celle d’Aix-Marseille.

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L’Etat mise sur la pub pour recruter des enseignants

Le gouvernement compte redorer l’image du métier d’enseignant. Comment ? En lançant une grande campagne de communication à la télévision, à la radio et sur internet. Un spot dans les médias diffusé pendant trois semaines. Le slogan : “Un professeur, ça change la vie, pour toute la vie.”

Djahida Ali-Moussa, à notre micro, est principale adjointe au collège Ségurane, à Nice. Pour elle, ce message est bien vu. Être enseignant, ce n’est pas évident tous les jours.

« Pour une fois, on rappelle que la place d’un enseignant est essentielle pour l’avenir de la jeune génération. On a beaucoup parlé de temps de travail, d’argent, de moyens, mais pas de l’essentiel de la mission. »

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Prières musulmanes dans des écoles niçoises : Christian Estrosi tire la sonnette d’alarme

Des prières musulmanes et des minutes de silence en mémoire du prophète Mahomet dans des cours d’école à Nice. Tout cela organisé par des élèves de CM1 et de CM2. Le maire de la ville a été informé par l’inspection académique. Christian Estrosi alerte le gouvernement. Il réclame un plan d’action contre la radicalisation et pour la laïcité.

En parallèle, le ministre de l’Éducation appelle à la mobilisation des parents d’élèves contre le cyberharcèlement. Pap Ndiaye assure que l’école ne peut pas tout faire et ne peut pas surveiller les élèves le soir à la maison. C’est aux parents de prendre le relais. Une grande campagne de sensibilisation sera lancée à la rentrée prochaine.

En cas de harcèlement, deux numéros : 30 18 et 30 20.

Des élèves moins stressés avant le bac de philo

Devant le lycée Calmette de Nice, les visages étaient détendus. Rien à voir avec le cérémonial du temps de leurs parents. Ce bac de philosophie, c’est presque une lettre à la Poste pour les 12 000 candidats des Alpes-Maritimes.

« Là, c’est la dernière ligne droite donc ça va, on donne tout quoi ! Un peu d’adrénaline mais pas trop stressée, ça va » témoignent deux amies assises sur une barrière juste devant l’établissement.

Pour cette autre lycéenne, en revanche, « vu que je n’ai pas eu les notes que j’espérais au bac de spécialités, il faut que je rattrape les points avec ça donc oui, il y a pas mal d’enjeux ». Elle espère la moyenne minimum.

Pour cette épreuve de philosophie, la rectrice de l’Académie de Nice, Natacha Chicot, a fait le déplacement dans l’établissement et s’est rapidement aperçue de la décontraction relative.

Suite du baccalauréat pour les élèves de terminale, dans quelques jours, avec le Grand Oral.

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© Education Nationale

Education nationale : les AESH se mettent en grève

Ils accompagnent et soutiennent chaque jour les élèves en situation de handicap dans les salles de classe. Les AESH de la région sont en colère. Ils sont en grève ce mardi pour réclamer des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail.

Les syndicats appellent au rassemblement devant les Directions des services départementaux de l’éducation nationale à la mi-journée, à Nice, Marseille et Toulon notamment.

Vers une pénurie d’animateurs de colonies de vacances ?

Un sac sur le dos et des parents en pleurs sur le quai de la gare… La joie des départs en colonie de vacances. Mais ce secteur peine à recruter. 30 000 postes d’animateurs sont encore vacants cette année.

Salaires trop bas, journée à rallonge et responsabilités XXL : le métier d’animateur n’est plus à la mode d’après Djamel Tikouirt, à notre micro. Il est co-secrétaire général du syndicat d’éducation populaire.

« Ça peut être un frein de s’engager dans un cursus Bafa qui coûte environ 900 euros, et d’avoir une journée de travail assez conséquente (8h-18h) avec des rémunérations parfois à 25 euros la journée. »

Pour postuler en tant qu’animateur, il faut simplement avoir 16 ans ou plus, et son Bafa en poche. Les annonces sont généralement postées sur les sites internet des mairies.

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Les enseignants, toujours contre la réforme des lycées professionnels

Les enseignants mobilisés mardi à Nice, sur la place Garibaldi, pour dire non à la réforme des lycées professionnels. La mesure est censée lutter contre le décrochage scolaire, en proposant notamment une immersion plus rapide en entreprise et, entre autres, des stages rémunérés entre 50 à 100 euros par semaine.

Une mauvaise idée pour les professeurs. Ils estiment que l’enseignement scolaire est aussi important que les stages en entreprise. À notre micro, Olivier Salerno, membre de la CGT Education dans les Alpes-Maritimes.

« En aucun cas, une entreprise ne forme à un métier. Pour apprendre un métier, il faut prendre du temps, il faut recommencer. Un patron n’a pas le temps. Les enseignants, c’est leur métier. »

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Harcèlement scolaire : un million d’élèves concernés

Ils sont reconnus coupables de harcèlement, mais pas du suicide de Lucas, 13 ans, en janvier dernier. C’est la décision ce lundi matin du tribunal pour enfants d’Épinal à l’encontre de quatre adolescents. Des mesures éducatives ont été prononcées en attendant la prochaine audience le 22 janvier 2024. Le juge décidera alors de leurs sanctions. Ils risquent jusqu’à 18 mois de prison.

Le harcèlement à l’école, c’est une priorité du gouvernement. Près d’un million d’élèves sont concernés en France. Damien, à notre micro, en a été victime au collège.

« Je pense que le moment déclencheur, c’est quand on m’avait poussé par terre, fort, à la sortie du collège. À partir de ce jour-là, j’en ai parlé à mes parents. »

Un numéro pour les victimes ou témoins de harcèlement : le 30 20.

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