L’inflation galopante n’aura pas aidé, l’association les Restos du Cœur est en danger et se voit contrainte de réduire le nombre de repas distribués à ses bénéficiaires.

Une aide alimentaire réduite alors que le nombre bénéficiaires ne cesse d’augmenter. Depuis le début de la semaine et cette annonce, les dons affluent. Bernard Arnault ou encore les joueurs de l’Équipe de France de football se sont cotisés .

François est bénévole dans l’association. Il déplore cette situation économique.

« Nous avons été obligés de prendre des mesures de freinage pour éviter que le déficit que l’on constate en 2023 ne s’aggrave. »

Des tomates ou des pêches plus chères sur les étales de marché. L’association Familles Rurales note une hausse des prix de 16% en moyenne sur un an. Ce sont les bananes qui ont le plus augmenté. 2 euros 50 le kilo en moyenne, c’est +30% sur les étiquettes.

A notre micro, les réactions au marché de la Libération, à Nice.

« Ca va de pair avec toute l’inflation. Pour l’instant, on arrive quand même à garder exactement la même clientèle. » « Les prix sont partis en flèche. Je me restreins. »

L’association Familles Rurales demande la mise en place d’une allocation alimentaire dédiée aux produits sains pour les ménages les plus modestes.

Chloé Rouil avec PT © Photo Pexels

Encore un week-end de départs en vacances en perspective. Bison Futé annonce du orange ce vendredi partout en France dans le sens des départs. Samedi est classé rouge. Et avant de prendre la route, il est conseillé de faire un tour au garage pour une petite révision. Problème : les prix. Le secteur n’échappe pas à l’inflation, un peu plus de 11 % de hausse en moyenne. C’est notamment dû aux pièces détachées selon Aliou Sow, délégué général de la Fédération Nationale de l’Automobile.

« La révision générale, en moyenne, serait passée de 264 euros en 2022 à 294 euros en 2023. »

Des cahiers petits carreaux, des stylos 4 couleurs ou des classeurs grands formats… On connaît tous la liste de rentrée scolaire. Elle est souvent très longue. Alors, certains tentent de boucler ça avant le départ en vacances. Manon est dans les rayons. Cette maman d’un petit garçon de 5 ans prépare une rentrée au CP. Et les prix sont très élevés.

« Avec les prix qui ont augmenté et après ce qu’on a vu en commerce aujourd’hui, on pense qu’on privilégiera internet et essayera de trouver un meilleur rapport qualité/prix. »

Le budget moyen pour un élève en primaire était de 230 euros l’an dernier. Pour aider les plus modestes, l’allocation de rentrée scolaire sera versée dès le 16 août dans l’hexagone. C’est une aide donnée en fonction des revenus des parents. Comptez 398 euros pour un enfant âgé de 6 à 10 ans. 420 entre 11 et 14 ans. 434 euros entre 15 et 18 ans.

Certaines villes aident les familles. Un kit de fournitures scolaires est distribué par exemple à Marseille. Il est totalement gratuit pour les élèves en primaire.

Dans quelle filière aller pour trouver du travail ? C’est sûrement la question que se pose la plupart des jeunes dans leur poursuite d’études. Ne pas connaitre la finalité peut être une source de stress. Pourtant, de nombreux domaines recrutent et certains ont une demande plus forte que l’offre. A notre micro, Nicolas Fellus directeur général de Studyrama.

« Il y a une grande demande pour tous les métiers d’artisanat classique qui n’arrivent plus à recruter. Les plombiers, les maçons, les électriciens, les bouchers. Et tout ce qui est lié à l’informatique, au coding et à la programmation. »