Une suspension automatique du permis pour les conducteurs positifs aux stupéfiants. Une annonce d’Elisabeth Borne, qui a également officialisé ce lundi le changement de dénomination en cas d’accident mortel. On ne parle plus d’homicide involontaire mais d’homicide routier. Une mesure que réclament depuis longtemps les associations de victimes. Un changement surtout symbolique, puisque les sanctions restent les mêmes. L’auteur d’un délit d’homicide routier risque jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 € d’amende.
Christophe Ramond est membre de l’association prévention routière. Il se félicite de cette mesure, mais tient à en préciser les limites.
« Ce ne sera pas suffisant pour diminuer le nombre d’accidents sur les routes. La dernière grande mesure qui a été efficace pour réduire le nombre de personnes tuées sur les routes, c’était le passage aux 80 km/h sur les routes de campagne. On a pu économiser des centaines de vies depuis. »