Le secteur de la Santé est touché à son tour par le mouvement Me Too pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles au sein des hopitaux notamment.

Né dans le milieu du cinéma, le mouvement Me Too a gagné ces derniers mois le secteur de la Santé.

La parole se libère peu à peu chez les soignants, pour dénoncer la culture patriarcale installée à l’hôpital notamment. Les syndicats et les professionnels parlent de violences physiques, sexuelles et morales nombreuses et banalisées. 

Seulement, bien que les langues se délient, en parler reste risqué pour ceux qui témoignent, comme cette soignante qui était à notre antenne. Elle a souhaité rester anonmye.

« Nous, on avait un médecin, il faisait quand même pas mal d’erreurs, qui avait dit et redit des propos déplacés, même aux patients, et vraiment dangereux avec ses prescriptions. Ils ont conseillé à une collègue du coup de monter un dossier pour expliquer à la direction qu’il est dangereux. Et finalement elle, elle a été convoquée par la direction et elle s’est fait taper sur les doigts. »

Fin mai, médecins, soignants, infirmiers, s’étaient rassemblés devant le ministère de la Santé à Paris pour réclamer l’instauration de mesures, comme la création de plateformes pour témoigner sans risque.

Grégoire Manevy avec DJ
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