En raison d’une revalorisation des tarifs pris en charge par la Sécurité sociale jugée insuffisante, les syndicats du secteur appellent à un mouvement de grève le 3 juin prochain.

La pilule a du mal à passer dans les hôpitaux privés de la région. Des syndicats du secteur appellent à un mouvement de grève le 3 juin prochain. Tous les patients seront redirigés vers les établissements publics, et seuls les soins vitaux seront maintenus.

C’est en réaction à la revalorisation des tarifs d’hospitalisation pris en charge par la sécurité sociale. Dans les établissements publics, cela grimpe à 4,3%, là où dans le privé il faudra compter seulement  sur 0,3%. C’est ce qu’a annoncé le ministre délégué chargé de la Santé, Frédéric Valletoux, dans un entretien accordé à nos confrères des Échos.

Lamine Gharbi, président de la fédération de l’hospitalisation privée (FHP), était à notre antenne. Il parle d’une véritable discrimination.

« Comment peut-on imaginer qu’avec l’inflation aujourd’hui […], nous pourrons continuer à soigner les patients s’il n’y a pas de revalorisation à la même hauteur que l’hôpital public ? C’est une discrimination qui n’a aucun fondement, ni juridique, ni éthique. Plus de 50% des cliniques sur le territoire national sont en déficit, ça ne peut pas durer.« 

Virginie Kiénon avec DJ
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