Le savoir faire français à l’honneur en ce moment à Paris avec le salon du Made in France.

Confiseries, cosmétiques ou encore prêt à porter 100% français exposent jusqu’à dimanche. Parmi eux, la marque Normande éco-responsable Declerck. Du prêt à porter en lin qui s’inscrit dans la slow fashion, avec des pièces qui dure dans le temps comme l’explique Antoine Fava, cofondateur de Declerck : « Quand on parle de Made in France, on prend en compte les emplois et les coûts sur le territoire, forcément le prix final du produit en est impacté. C’est vraiment l’inverse de la fast fashion, ces marques qui produisent à l’autre bout du monde dans des conditions un peu opaques, aussi bien environnementales que sociétales. Nous, c’est tout l’inverse. Notre ligne directrice c’est ‘acheter moins mais mieux’. On travaille à la commande avec des coupes modernes, élégantes et durables. » 

Mais acheter du Made in France n’est pas toujours facile. Les tarifs, plus élevés, peuvent refroidir plus d’un consommateur. Tina, 20 ans, est étudiante. Même si elle souhaite privilégier le Made in France, elle n’en a pas toujours les moyens : « Je m’en veux quand je rentrer dans un magasin parce que je me dis que c’est pas français mais d’un côté j’ai pas trop le choix. On n’a pas forcément les moyens de s’acheter un t-shirt à deux cents euros. Peut être que pour deux cents euros ont peut s’acheter quatre t-shirts, un pantalon, un pull et une brassière. » Brigitte, 69 ans, achète français dès qu’elle le peut : « Je pense qu’on y gagne. Ca dure plus longtemps, ça tient mieux au niveau des coutures par exemple. Je pense qu’on devrait privilégier le Made in France ».

C’est le salon du Made in France jusqu’à la fin du week-end, à Paris, avec près d’une cinquantaine d’exposants des Alpes Maritimes, du Var et des Bouches du Rhône. Des bracelets nautiques fabriqués à Cannes, des boomerangs à Hyères et même des tasses à café éco-conçues Made in Marseille.

Margot Douétil avec VK

Photo Facebook Declerck Studio