Le Rocher Mistral obtient en partie gain de cause. Le tribunal administratif à cassé ce que l’on appelle des « sursis à statuer », en clair un refus d’examiner des permis d’aménager du parc.

La demande du Rocher Mistral était, entre autres, d’aménager d’un bâtiment d’accueil, une voie d’accès pompiers et des parkings.

Pour le tribunal, le maire n’aurait pas dû s’opposer immédiatement à cette demande, et attendre l’avis du préfet et de l’architecte des bâtiments de France, qui de toutes façons était défavorable à cet aménagement.

En tous cas, ça relance la procédure se réjouit Frederic De Lanouvelle, directeur général adjoint du Rocher Mistral. « Cela faisait dix-huit mois que les procédures étaient bloquées à cause de ces arrêtés. On se félicite de la décision du tribunal administratif de Marseille qui annule ces arrêtés et qui les juge illégaux. Évidemment on ne va pas s’arrêter là, parce que 18 mois de blocage, c’est 18 mois d’un développement qui aurait pu avoir lieu et qui n’a pas eu lieu. Et donc on va, comme déjà annoncé il y a quelque temps, engager une procédure de demande de dommages-intérêts contre la commune de la Barben« .

Virginie Kienon avec JT
Photo d’illustration Le Rocher Mistral