Le tribunal correctionnel de Grasse a remis le jugement de Grégory P., accusé d’avoir causé la mort de Noé Guez en juin 2022, au 5 juillet. Cette décision a laissé la famille de la victime dans un état d’angoisse et de désarroi.

Initialement prévue pour le 14 février, l’audience s’est vite transformée en une courte formalité, laissant Marceline et Yvon Guez, les parents de Noé, face à un nouveau report de leur quête de justice.

La situation est d’autant plus insupportable pour la famille Guez, qui avait déjà dû affronter un premier renvoi au 13 septembre. L’attente prolongée a un impact dévastateur sur leur santé mentale, leur peine se transformant en une torture quotidienne.

Le prévenu, Grégory P., a déjà été placé en détention provisoire à deux reprises, mais a été libéré contre l’avis du procureur, ce qui a exacerbé la douleur de la famille Guez. Ils se sentent impuissants face aux multiples recours déposés par l’accusé, prolongeant ainsi leur souffrance et retardant le processus judiciaire.

Pour Marceline et Yvon Guez, chaque report est un coup dur supplémentaire, les plongeant dans un tourbillon émotionnel dont ils peinent à sortir. Ils dénoncent le comportement du prévenu comme une tentative de fuite face à ses responsabilités, alors qu’ils continuent à vivre avec la douleur incommensurable de la perte de leur fils.

Malgré leur désir ardent de voir justice rendue pour Noé, ils se sentent pris au piège dans un système qui semble favoriser les droits de l’accusé au détriment de ceux des victimes et de leurs familles.