La première conférence de la coalition mondiale pour l’alimentation scolaire a lieu aujourd’hui. Il s’agit de faire en sorte que d’ici 2030, chaque enfant dans le monde ait accès aux repas scolaires nécessaires pour bien apprendre et bien grandir.

En France, c’est le cas la plupart du temps. Mais certains repas sont peut-être meilleurs pour la santé que d’autres. Dans certaines communes, on sert déjà du 100% bio, comme à Mouans-Sartoux depuis 11 ans. Et Sandrine, la cheffe des cuisines ne s’en lasse pas.

« Le plaisir de cuisiner des légumes frais, ultra frais, bruts, des légumes de saison. On s’habitue à cuisiner. Là on a des potimarrons, des courges, des pommes de terre, du poireau. On a su faire des réunions, travailler sur les recettes, savoir ce qui plaît aux enfants ».

Pour réduire les coûts, la ville entretient un potager municipal. Elle réduit les quantités servies pour limiter le gaspillage. Gilles Perole, l’adjoint au maire de Mouans-Sartoux explique que « le gaspillage alimentaire est passé de 147 grammes à 30 grammes par repas, ce qui représente une économie de 20 centimes par assiette, que nous réinvestissons dans la qualité alimentaire ».

Et ce n’est pas plus cher de faire attention. A Mouans-Sartoux, le prix moyen du repas se situe dans la moyenne nationale, à 3 euros 60.

Marie Bonnetblanc avec JT
Photo Marie Bonnetblanc