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Avortement : y a-t-il un manque de suivi psychologique?


9 octobre 2023

En 2022, le nombre d’avortements pratiqués a atteint son plus haut niveau depuis 1990. C’est l’une des conséquence des mesures des dernières années qui simplifient le parcours des femmes qui souhaitent avorter. Mais certaines d’entre-elles déplorent un manque de suivi. Elles témoignent dans le documentaire Le deuil caché de Cécylia Rançon, diffusé ce lundi soir sur KTO TV.

C’est le cas d’Alexandra, 31 ans. Elle a avorté à 23 ans, après un viol. Elle a n’a pas entamé de suivi psychologique tout de suite.

« En fait, j’ai complètement déconnecté, il a fallu attendre deux ans avant que je m’aperçoive des effets que l’avortement avait eu sur moi. Pour citer un exemple, j’ai décidé de de devenir végan quelques mois après. Quand on me demandait mes justifications, je disais que je ne veux pas consciemment avoir à interrompre une vie si je n’en ai pas besoin ».

Pour le Planning Familial, si ce suivi n’est pas proposé systématiquement c’est parce que cela supposerait qu’un avortement serait forcément traumatique, et pourtant ce n’est pas le cas pour Camille Privat l’une des portes-parole de l’association féministe.

« Pour nous, un avortement n’est pas psychologiquement difficile. Il peut l’être dans des conditions particulières, par exemple si les personnes ont vécu des violences dans leur vie ou même au cours du parcours de l’avortement, si elles ont subi des violences gynécologiques et obstétricales. Mais c’est un soulagement et c’est quelque chose qu’on entend souvent de la part notamment de personnes qui sont contre le droit à l’avortement. Il existe pourtant bel et bien un suivi psychologique après l’avortement, mais c’est aux femmes de le demander ».

Le deuil caché réalisé par Cécylia Rançon, diffusé ce lundi 9 octobre à 20h35 sur KTO TV.

Margot Douétil avec JT
Photo d’illustration Pixabay

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