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Journée mondiale des premiers secours : apprendre les gestes qui sauvent

Le 9 septembre marque la Journée mondiale des premiers secours. L’occasion de s’initier aux gestes qui sauvent. Selon la Croix-Rouge, plus d’un Français sur deux n’est pas formé aux gestes de base à appliquer en cas d’urgence. Nathanaël Winkelsass est le chef du service volontariat et citoyenneté chez les pompiers. Ils nous explique les objectifs de cette journée.

« Ca peut arriver n’importe quand. On peut sauver la vie de ses proches en ayant une formation qui peut aller de deux à huit heures, le PSC1 […]. Donc je pense que ça vaut le coup. »

Sauver l’hôpital grâce au Tour de France pour la santé

Le Tour de France pour la santé sera lancé ce lundi soir. A l’origine de cette initiative, le collectif Notre santé en danger. Bruno Percebois, l’un des membres, se confie sur les objectifs de ce projet.

« On cherche à alerter sur le projet de loi de financement qui est tout à fait insuffisant au regard des besoins de la population depuis des années […]. Il faut qu’on se décide enfin à s’engager dans une vraie politique de formation et de revalorisation des métiers. »

Le syndicat Samu Urgences de France tire la sonnette d’alarme sur le manque de soignants

Une enquête de Samu Urgences de France alerte sur l’état des hôpitaux. 163 services d’urgences ont été fermés au moins une fois cet été dans 60 départements. C’est en raison du manque de soignants. Jean-François Cibien, vice-président du syndicat, dénonce des conditions de travail compliquées et des salaires trop bas pour les personnels hospitaliers.

« Il faut qu’on remette de l’humanité dans nos métiers, qu’on nous donne des conditions d’exercice suffisantes et satisfaisantes pour qu’on puisse faire notre travail comme il se doit, sans laisser des malades sur des brancards. Une nuit, deux nuits, dix nuits. C’est indigne de la France. »

Le syndicat demande une meilleure répartition des patients dans les services de soins.

Rentrée scolaire : le sujet du poids des cartables remis sur la table

C’est le deuxième jour d’école pour les 12 millions d’élèves dans le pays ce mardi. D’après le ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, tout s’est bien passé lundi, y compris au sujet de l’interdiction de l’abaya. Il annonce que 298 élèves se sont présentées vêtues de la longue robe traditionnelle liée à l’islam. 67 d’entre elles n’ont pas accepté de la retirer, et n’ont donc pas pu se rendre en classe.

Un des autres chantiers du gouvernement pour cette rentrée : préserver la santé des petits en divisant le poids des cartables par deux. En moyenne, le sac à dos d’un élève pèse 8 kilos. Dominique Poggi, médecin généraliste à Nice, était à notre antenne. Selon elle c’est beaucoup trop lourd.

« Un enfant ne peut pas porter plus de dix pour cent de son poids. La solution idéale, ce serait déjà que les livres en eux-mêmes soient moins lourds et que les profs, ils aient une pour leur année 30 livres […] pour toute leur classe. »

De nouvelles avancées dans le traitement des allergies

3 personnes sur 10 sont sujettes aux allergies. Dans 30 ans, ce sera la moitié de la population mondiale, d’après une estimation effectuée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Et à part des antihistaminiques qui jouent essentiellement les symptômes, il n’existe pas vraiment de traitement.

Mais la donne pourrait bientôt changer… Pour la première fois, des chercheurs ont réussi à cartographier les cellules responsables des allergies. Nicolas Gaudenzio, chercheur à l’Inserm, en fait partie. Selon lui tout va changer.  Les données de ces travaux sont en accès libre. Dans les années à venir, les laboratoires vont pouvoir travailler sur des traitements adaptés et bien plus efficaces.

« Jusqu’à présent, on suspectait qu’il y avait une ou deux populations de mastocytes, les cellules responsables de l’allergie chez l’être humain. Mais grâce à nos travaux, on a découvert qu’il en existait sept sous-types différents. »

Finies les vacances, moins de passages aux urgences

A quelques jours de la rentrée, ils soufflent ! Les personnels hospitaliers de la région vont retrouver un peu de sérénité, avec un peu moins de patients, après le rush annuel et estival. Une période où il y a plus de blessés par imprudence, et où il faut également gérer les absences du personnel en vacances difficile à remplacer. Didier Giolito est responsable d’un service de régulation du SAMU de Nice.

« Un été, comme tous les étés, un peu difficile parce qu’il y a eu effectivement cette période de canicule pendant presque trois semaines au mois de juillet, qui a été un peu plus difficile par rapport aux années précédentes. »

En parallèle, plus d’un milliard d’euros sont sur la table pour soigner l’hôpital. Le gouvernement fait un geste pour les soignants qui travaillent de nuit et le dimanche. En plus de cette enveloppe annoncée jeudi par la Première ministre, Matignon promet aussi un « choc d’attractivité » à venir pour la profession.

Plusieurs cas d’infection au West Nile recensés dans la région

Attention aux moustiques. Six cas autochtones d’infection au virus du Nil Occidental ont été recensés en Paca. Trois dans les Alpes-Maritimes, à Antibes et Cannes. Deux à Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône. Et un à Toulon. Une maladie souvent asymptomatique, d’après l’Agence Régionale de Santé. Mais certains patients peuvent avoir de la fièvre et des maux de tête.

Canicule : quels aliments privilégier ?

Encore deux jours à tenir face à cette canicule qui touche une bonne partie du pays. Une vingtaine de départements sont en vigilance rouge. C’est du jamais vu, et encore moins après le 15 août. Les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône restent en orange. Le pic de chaleur est prévu pour ce mercredi. C’est pourquoi il est recommandé d’adapter son alimentation. Agnès Verrier est responsable de la prévention et de la santé publique.

« Il faut préférer les plats froids en privilégiant certains aliments qui sont une bonne source d’hydratation, comme les pastèques, les melons, les concombres ou les yaourts. En revanche, il ne faut pas boire d’alcool, parce que sa consommation augmente le risque de déshydratation. »

 

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