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Des filets pour éviter le ruissellement des déchets

À l’approche de l’automne, on a tous en tête les épisodes méditerranéens, parfois très violents. Ils drainent aussi jusqu’à la mer une importante pollution avec des déchets abandonnés le long des vallons ou des routes. Une société basée à Mandelieu-la-Napoule dans les Alpes-Maritimes (06) propose un nouveau type de filet anti-pollution.

Ce prototype vient d’être mis en service par l’agglomération de Cannes. Trois autres prototypes seront bientôt installés à Marseille, et un quatrième à Montpellier.

La mission de ce filet : retenir les déchets emportés par les eaux des vallons et éviter qu’ils ne se jettent en mer. Sa structure permet de filtrer assez précisément.

Mais lors d’un gros orage, il faut éviter que ces déchets retenus créent un embâcle et inondent tout autour. Aussi, ces filets sont programmés pour se coucher en avant sans rien relâcher d’après Stéphane Asikian, c’est le chef de l’entreprise Pollustock.

« Avec ce filet, on va pouvoir attraper des macro-déchets : des bouteilles, des extincteurs, des caddies, voire des mégots de cigarette. »

© Photo Mairie de Cannes

Des solutions pour lutter contre le harcèlement scolaire

Un drame de trop. C’est ce que dénoncé le ministre de l’Education, au sujet du suicide d’un jeune en région parisienne, le lendemain de la rentrée des classes. Nicolas, 15 ans, a été retrouvé pendu dans sa chambre. Il avait signalé des faits de harcèlement. Le harcèlement scolaire qui toucherait 1 élève sur 10. Nicole Sacagiu est la directrice de l’association Parle je t’écoute. Elle donne des solutions pour que le phénomène s’arrête.

« Il faut investir dans la sensibilisation. Ce n’est pas suffisant d’aller devant des enfants, leur transmettre une petite théorie sur le harcèlement scolaire et après on part. C’est toucher leur coeur, faire des exercices, travailler au niveau plutôt émotionnel, qu’intellectuel. Ca donne des résultats. »

Un nouveau plan de lutte interministériel devrait être dévoilé d’ici la fin du mois.

C’est le Jour J pour le Mondial de rugby

C’est le grand jour ! La Coupe du monde de rugby démarre ce vendredi soir. Les Bleus affrontent la Nouvelle Zélande au Stade de France. Et les supporters de la région sont prêts à soutenir les tricolores dans cette quête d’un premier titre mondial.

« On sera là avec l’équipe de France, dans le canapé. » « On va la gagner, c’est à la maison, tout peut arriver. »

La cérémonie d’ouverture débute à 20h, avec un scénario imaginé par Jean Dujardin. Des acteurs, des danseurs, des chanteurs, des acrobates et les avions de la patrouille de France…

Le premier match au Vélodrome, ce sera samedi soir, avec Angleterre-Argentine. Pour l’occasion, la sécurité va être renforcée à Marseille. Des moyens seront déployés dans le stade mais aussi dans les transports, sur les routes et sur les sites touristiques. Deux commissariats mobiles vont également être mis en place. Dimanche, on aura Afrique du Sud-Ecosse. Les Springboks s’entraînent au stade Mayol, à Toulon. Le XV de Chardon au stade des Arboras, à Nice.

Le village rugby et la fan zone ouvrent ce vendredi dans la capitale azuréenne. On y retrouvera notamment deux écrans géants pour la retransmission des matchs et des animations pour les enfants. Ce village est installé jusqu’au 28 octobre au Jardin Albert 1er.

Les Restos du Cœur dans le rouge

L’inflation galopante n’aura pas aidé, l’association les Restos du Cœur est en danger et se voit contrainte de réduire le nombre de repas distribués à ses bénéficiaires.

Une aide alimentaire réduite alors que le nombre bénéficiaires ne cesse d’augmenter. Depuis le début de la semaine et cette annonce, les dons affluent. Bernard Arnault ou encore les joueurs de l’Équipe de France de football se sont cotisés .

François est bénévole dans l’association. Il déplore cette situation économique.

« Nous avons été obligés de prendre des mesures de freinage pour éviter que le déficit que l’on constate en 2023 ne s’aggrave. »

Comment garder la forme à la rentrée

Après l’été, la rentrée est une bonne occasion de reprendre le sport en douceur.

Si les salles de sport ne désemplissent pas en cette rentrée, Charles Denis, un coach sportif depuis 5 ans, livre des conseils simples à suivre pour une pratique sportive régulière. Il rappelle qu’il existe plusieurs manières de faire de l’exercice.

En terme de matériel, rien ne sert d’en acheter au début. Le poids du corps suffit.

« Que ce soit pour ceux qui commencent ou ceux qui sont dans une pratique plus avancée, l’échauffement c’est indispensable. 5 ou 10 minutes d’échauffement, c’est ce qui fait la qualité de l’entraînement par la suite ».

Une jeune varoise récompensée pour son dessin sur la solidarité

“Ensemble, la solidarité c’est comment ?” Voilà le thème du concours international de dessins Eurojeunes cette année. Dans la catégorie 15-18 ans, une ado de la région, une Varoise, a terminé à la deuxième place. A notre micro, Athéa Ho-van décrit son dessin.

« J’ai dessiné une femme qui était en train de couler et le bas du dessin, ce sont des mains très sombres, très noires, qui l’agrippent pour essayer de la faire se noyer. A travers ses mains, j’ai voulu représenter les moments difficiles par lesquels on passe. »

Ces quelques mains tirent cette jeune femme vers la surface avec des liens qui sont très solides, sur lesquels j’ai marqué les mots clés qui pour moi définissaient la solidarité.

Le syndicat Samu Urgences de France tire la sonnette d’alarme sur le manque de soignants

Une enquête de Samu Urgences de France alerte sur l’état des hôpitaux. 163 services d’urgences ont été fermés au moins une fois cet été dans 60 départements. C’est en raison du manque de soignants. Jean-François Cibien, vice-président du syndicat, dénonce des conditions de travail compliquées et des salaires trop bas pour les personnels hospitaliers.

« Il faut qu’on remette de l’humanité dans nos métiers, qu’on nous donne des conditions d’exercice suffisantes et satisfaisantes pour qu’on puisse faire notre travail comme il se doit, sans laisser des malades sur des brancards. Une nuit, deux nuits, dix nuits. C’est indigne de la France. »

Le syndicat demande une meilleure répartition des patients dans les services de soins.

Les crèches privées au cœur de la polémique

Elles sont au cœur de la polémique. Deux livres à paraître en cette rentrée dénoncent les pratiques des crèches privées.

Une course au rendement, des économies sur les coûts, des repas rationnés, des pratiques maltraitantes, voilà ce que retiennent ses auteurs qui parlent de certains établissements comme « d’usines à bébés ».

Julie Marty-Pichon est éducatrice de jeunes enfants. Elle revient sur la marchandisation de la petite enfance et dénonce une maltraitance institutionnelle.

« Le travail social ne devrait pas être marchandisé aujourd’hui comme il l’est, et notamment la petite enfance […]. Ces livres sont des appuis pour informer le grand public ».

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